Projets EDU-NC
PEQIP
Projet d’Amélioration de la Qualité de l’Enseignement Primaire (PEQIP)
1.1 L’objectif de développement et l’étendue du projet
Le Projet d’Amélioration de la Qualité de l’Enseignement Primaire (PEQIP) est un projet du Gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC), financé avec l’appui de la Banque mondiale.
L’objectif de développement du projet est d’accroître l’accès à des environnements d’apprentissage améliorés et renforcer la qualité des pratiques d’enseignement et de la gestion du système. Le projet sera mis en œuvre dans cinq (5) provinces administratives de la RDC : Ituri, Kasaï, Kasaï – Central, Kasaï – Oriental et Sud – Kivu.
1.2 Contexte et Objectifs du Plan de Mobilisation des Parties Prenantes
La mobilisation des parties prenantes est un processus inclusif mené tout au long du cycle de vie d’un projet de développement. Elle est un processus continu et dynamique en vertu duquel le projet recense les personnes touchées par ses décisions et ses activités ainsi que les autres personnes qui s’intéressent à la mise en œuvre et aux retombées de ses décisions. Lorsqu’elle est conçue et mise en œuvre d’une manière appropriée, elle favorise le développement de relations fortes, constructives et ouvertes qui sont importantes pour une bonne gestion des risques et effets environnementaux et sociaux d’un projet. La mobilisation des parties prenantes est plus efficace lorsqu’elle est engagée au début du processus d’élaboration du projet et fait partie intégrante des décisions prises dans le cycle de ce dernier ainsi que sur l’évaluation, la gestion et le suivi des risques et effets environnementaux et sociaux du projet.
La mobilisation des parties prenantes pour un projet est un processus qui favorise l’établissement d’un dialogue direct avec les parties prenantes. Elle prend en compte les besoins variés en matière d’accès et d’information de différents groupes et individus, notamment les plus défavorisés ou les vulnérables, et porte une attention particulière aux enjeux de la communication et de l’accessibilité physique.
Ce Plan de Mobilisation des Parties Prenantes (PMPP) a été élaboré pour répondre à ces exigences et en conformité avec la norme environnementale et sociale (NES) no10 : Mobilisation des Parties Prenantes et information du cadre environnemental et social de la Banque mondiale.
Ce PMPP est considéré comme un document dynamique, qui est révisé et actualisé à l’issue des consultations périodiques avec les parties prenantes, en fonction de l’évolution du projet, de ses activités et des impacts générés.
PAAF
Le Projet d’Apprentissage et d’Autonomisation des Filles (PAAF)
Contexte
La vision du gouvernement de la République démocratique du Congo est la construction d’un système éducatif inclusif et de qualité contribuant efficacement au développement national, à la promotion de la paix ainsi qu’à une citoyenneté démocratique active. Pour ce faire, le gouvernement s’est doté en 2015, d’une stratégie globale dite Stratégie Sectorielle de
l’Education et de la Formation (SSEF), qui définit les actions prioritaires à mener dans le secteur de l’éducation durant une période de dix ans, soit de 2016 à 2025 pour la phase actuelle. À travers la mise en œuvre des réformes que préconise cette Stratégie, le gouvernement a pour ambition de :
- Axe1: Promouvoir un système éducatif plus équitable, au service de la croissance et de l’emploi ;
- Axe2: Créer les conditions d’un système éducatif de qualité ;
- Axe3: Instaurer une gouvernance transparente et efficace.
Le gouvernement a donc bénéficié d’un appui financier de la Banque mondiale (BM) pour mettre en œuvre le Projet d’Apprentissage et d’Autonomisation des Filles (PAAF) qui, aligné sur les objectifs prioritaires de la SSEF, vise à améliorer à rendre plus sûres et équitables les conditions d’accès aux études, en particulier pour les filles, ainsi que les conditions d’enseignement et d’apprentissage dans les établissements publics d’enseignement secondaire, dans les dix provinces administratives ciblées de la RDC. Le PAAF est placé sous la responsabilité du Ministère de l’Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté (EDU-NC) et exécuté avec le soutien de l’équipe de coordination de projet (ECP), dans les provinces ci-après : Kinshasa, Lomami, Kasaï, Kasaï-Central, Kasaï-Oriental, Nord-Kivu, Sud- Kivu, Kongo-Central, Kwilu, et Ituri.
Le projet comporte quatre composantes principales, à savoir:
- (I) Amélioration de l’accès à des écoles de qualité et adaptées aux filles ;
- (II) Amélioration de la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage pour tous ;
- (III) Gestion, suivi et évaluation du projet ;
- (IV) Intervention d’urgence contingente (CERC).
Composante 1 : Amélioration de l’accès à des écoles de qualité et adaptées aux filles
Cette composante vise l’amélioration de l’accès à l’école en créant des environnements d’apprentissage de qualité et plus sûrs, en atténuant les obstacles financiers à la participation des filles et en augmentant la proportion d’enseignantes.
Sous-composante 1.1 : Amélioration des environnements d’apprentissage
L’objectif de cette sous-composante est d’accroître l’accès à un environnement d’apprentissage de qualité, adapté aux filles et inclusif, notamment pour les enfants réfugiés, déplacés ou vivant avec un handicap. Dans les zones urbaines et rurales les plus pauvres, le projet financera la construction, l’aménagement et l’équipement de 2 600 salles de classe accessibles aux handicapés et respectueuses de l’environnement, y compris des salles de classe-laboratoires pour
l’étude des sciences et de la technologie et pour le déploiement des technologies de l’information pouvant être utilisées pour l’enseignement et l’apprentissage dans toutes les matières ; ainsi que des
installations d’eau, assainissement et hygiène (WASH) dans 1 260 écoles. Les infrastructures seront construites de manière à atténuer les risques causés par le changement climatique et les dangers naturels, y compris des salles situées à des endroits stratégiques pouvant servir d’abris en cas de crise.
PERSE
Projet d’Equité et de Renforcement du Système Educatif (PERSE)
Contexte
Financé par la Banque mondiale, le Projet d’Equité et de Renforcement Système Educatif (PERSE), appuie la mise en œuvre de la Stratégie Sectorielle de l’Education et de la Formation (SSEF), et soutient ainsi la mise en application et la pérennisation de la gratuité de l’enseignement primaire public en République démocratique du Congo.
L’objectif principal de ce projet est d’augmenter l’accès à l’enseignement primaire, de renforcer les systèmes fondamentaux d’éducation au niveau national et d’alléger les ménages du fardeau financier des frais scolaires grâce à un appui budgétaire direct au titre de contribution à la rémunération des enseignants et au fonctionnement des écoles primaires publiques.
Le coût total du projet est de 800 millions USD, dont 700 millions USD seront décaissés sous forme d’appui budgétaire direct en faveur du Trésor Public et 100 millions USD financeront des activités de renforcement du système éducatif destinées à asseoir durablement la gratuité d’un enseignement primaire public de qualité et accessible pour tous les enfants de la RDC.
Le Projet comporte trois composantes:
Composante 1 : Offrir un enseignement primaire gratuit à tous
- Renforcement de l’accès à l’éducation ;
- Renforcement du système de paiement des salaires des enseignants ;
- Optimisation du réseau d’écoles et la réforme des systèmes de gestion au niveau local ;
- Etablissement des fondations d’un environnement scolaire qui soit sécurisé et inclusif.
Composante 2 : Etablir les bases d’un enseignement primaire de qualité
- Amélioration de la qualité de l’école grâce à l’établissement et la mise en œuvre d’un programme de frais de fonctionnement d’écoles équitables et la réalisation d’activités pertinentes de développement des capacités ;
- Amélioration de la qualité de travail des enseignants et directeurs d’établissements de l’enseignement primaire grâce à la mise en place d’un système de recrutement fondé sur le mérite.
Composante 3 : Renforcer les systèmes en vue de l’atteinte des résultats
- Renforcement des systèmes de ressources humaines, de gestion des informations et de gestion des finances publiques au sein du Ministère de l’Education nationale et nouvelle citoyenneté ;
- Mettre en place des écoles sécurisées et inclusives et l’engagement des citoyens ;
- Gestion, suivi et évaluation du Projet ;
- Fourniture d’une intervention immédiate en cas de Crise ou d’urgence admissible, si nécessaire.
Dispositif institutionnel
- Supervision stratégique du Projet: Un comité de pilotage (CP) donne une orientation générale pendant la mise en œuvre du Projet et veille à ce que les différents ministères coordonnent au besoin leurs actions pour la réalisation des ODP.
- Coordination et mise en œuvre du Projet
La mise en œuvre des activités du projet est placée sous la responsabilité globale du Secrétaire Général et est assurée par les Directions techniques et Services du Ministère de l’Education nationale et nouvelle citoyenneté.
Le Secrétariat Permanent d’Appui et de Coordination du Secteur de l’Education (SPACE) dirige, à ce titre, en tant que Coordonnateur, l’Equipe de Coordination du Projet (ECP) chargée de la gestion quotidienne du PERSE.
- Un Comité provincial de suivi (CPS) assure la coordination et la supervision des activités du Projet au niveau provincial, dans chaque province sélectionnée.
- Zones d’intervention
- 10 provinces : Nord Kivu, Sud Kivu, Ituri, Lomami, Kasaï, Kasaï Central, Kasaï Oriental, Kwilu, Kinshasa et Kongo Central, sont bénéficiaires
- Environ 1.350.000 enfants issus de ménages pauvres bénéficieront de l’inscription à l’école primaire.
- Environ 1.890.000 élèves du primaire actuellement à l’école et leurs familles bénéficieront de frais considérablement réduits. 5 840 000 élèves du primaire actuellement scolarisés et leurs familles bénéficieront de tarifs réduits.
- Environ 400 000 élèves du primaire bénéficieront du recrutement de nouveaux enseignants et directeurs d’école sur la base du mérite.
- 147 000 enseignants du primaire recevront une augmentation de salaire moyenne de 70 dollars par mois en raison de la politique de gratuité, tandis que 54 000 autres enseignants du primaire seront inscrits au budget et recevront un salaire.
- Environ 9.1 millions d’élèves et leurs familles bénéficieront d’un système d’éducation renforcé, doté d’une information de gestion plus fiable et plus opportune, de nouveaux enseignants du primaire recrutés sur la base du mérite et de budgets de fonctionnement des écoles alloués de façon plus équitable.
Durée : Quatre 4 ans (2019-2023)
Financement
Banque mondiale : 800 Millions de dollars américains.
PAQUE
Projet d’Amélioration de la Qualité de l’Education (PAQUE)
Contexte
La République démocratique du Congo a endossé le 21 janvier 2016 la Stratégie Sectorielle de l’Education et la Formation – SSEF (2016-2025). Le Projet d’Amélioration de la Qualité de l’Education (PAQUE), financé par le Partenariat Mondial pour l’Education (PME), a été mis en place par le Ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel pour contribuer à la mise en œuvre de cette stratégie.
Le PAQUE a pour objectifs :
– Amélioration de la qualité de l’apprentissage dans l’enseignement primaire ; Et renforcement de la gestion sectorielle.
Composantes et activités:
Les activités sont regroupées en trois (3) composantes :
- Amélioration de la qualité de l’apprentissage au niveau de l’enseignement primaire (65 millions $ US) ;
- Renforcement du système d’Education de la Petite enfance (EPE) pour un service de qualité (2,2 millions $ US) ;
- Normes et mécanisme nationaux d’assurance qualité validés ;
- Amélioration des compétences des enseignants de l’EPE ;
- Amélioration de l’efficacité des enseignants (27,2 millions $ US) ;
- Formation initiale et continue des enseignants ;
- Mise en cohérence des politiques de formation et soutien administratif et pédagogique aux enseignants ;
- Gestion des enseignants ;
- Soutient à la chaine d’approvisionnement de matériels pédagogiques d’apprentissage et d’enseignement (36 millions $ US) ;
- Acquisition de matériels pédagogiques d’apprentissage et d’enseignement à l’échelle nationale ;
- Renforcement des capacités de la DIPROMAD et de la chaine d’approvisionnement des manuels scolaires afin de rendre le système plus prévisible, économique et durable.
Renforcement de la gestion sectorielle
(21,8 millions $ US)
– Institutionnalisation de l’évaluation standardisée des acquis scolaires des élèves : création de la CIES (2,5 millions $ US).
Zones ciblées
A l’exception des manuels scolaires qui seront distribués sur toute l’entendue du territoire national, neuf provinces administratives soit douze provinces éducationnelles ont été sélectionnées en fonction du taux de pauvreté, de scolarisation, des résultats aux examens et du genre. Cela concerne les provinces de l’Equateur, le Sud-Ubangi, le Nord-Ubangi, la Tshuapa, le Mongala, le Kasaï Central, La province du Lomami et le Tanganyika.
Bénéficiaires
- 10 millions d’élèves scolarisés au niveau primaire bénéficieront gratuitement des manuel scolaires ;
- 3 millions d’élèves bénéficieront d’un meilleur enseignement grâce à la formation d’inspecteurs, des chefs d’établissements et d’enseignants ;
- Institutionnalisation de responsabilité dans la chaine de soutien administratif et pédagogique au moyen de l’approche du financement basé sur la performance : approche PBF dans plus ou moins une vingtaine de sous-division et plus ou moins 1350 écoles primaires (18,2 millions $ US) ;
- Soutien à l’éducation des filles (1,1 millions $ US) ;
- Gestion, suivi et évaluation du projet (12,7 millions $ US) ;
- Mise en œuvre des activités par les directions stratégiques et unités décentralisées du MESP ;
- Soutien à la coordination et au suivi-évaluation ;
- Enquêtes auprès des bénéficiaires pour l’implication des citoyens ;
- Etude sur les facteurs du décrochage scolaire et les stratégies d’amélioration de la rétention et la rescolarisation des élèves ;
- Revue conjointe annuelle Etat-GLPE.
UNESCO-CFIT
UNESCO-CFIT
Le projet CFIT a officiellement été lancé le 16 décembre 2014, lors de la visite de la Directrice générale de l’UNESCO en RDC.
Pourquoi ce projet ?
La formation initiale constitue un défi immense dans la question enseignante en RDC. Le diagnostic de ladite question, conduit par une équipe technique nationale composée des experts de différents ministères avec l’appui de l’UNESCO, informe que les principaux acteurs de l’éducation (membres de l’administration centrale, inspecteurs, encadreurs pédagogique, représentants syndicaux et parents d’élevé) estiment que les compétences professionnelles des enseignants sont souvent défaillantes.
Ces faiblesses sont fortement ressenties sur la qualité des apprentissages des élèves.
Une des solutions à ces problèmes demeure donc dans la formation continue des enseignants et du personnel d’encadrement tel que préconisé par le plan Intérimaire de l’Education et soutenu par une réelle volonté politique. Par ailleurs, l’immensité de besoins en formation et l’étendu du pays constituent des défis réels face auxquels les méthodes traditionnelles de formation ont montré leurs limites.
D’où la nécessité de recourir aux approches innovantes, notamment celles qui utilisent les Technologies de I ’Information et de la Communication (TIC).
Dans cette optique, le projet permettra d’améliorer la qualité des apprentissages à travers la mise en place d’un dispositif dynamique, opérationnel et efficace de formation continue des enseignants basé sur les TIC en vue d’un renforcement des capacités des structures de formation continue , des encadreurs et des enseignants.
Objectif général du projet :
Le projet UNESCO – CFIT vise à améliorer la qualité de l’éducation en RDC dans l’optique de la réalisation des objectifs de l’EPT et des OMD. Dans le cadre de ce projet, cet objectif sera réalisé grâce au renforcement des capacités nationales pour la formation continue des enseignants.
La stratégie utilisée
Elle repose sur un dispositif informatif (dynamique) permettant l’autonomisation des enseignants ainsi que le suivi et l’évaluation de la formation par les encadreurs.
Détail de la stratégie du projet
- Au niveau central, une plateforme d’apprentissage est installée sur le site du ministère de l’EPS-INC en relation avec les plates-formes des centres de Ressources Educationnelles (CRE), le SERNAFOR et la DIPROMAD.
Elle va recueillir l’ensemble des outils et des modules de formation numérisés et mis en ligne ; elle fera aussi l’objet d’une actualisation et d’un suivi permanent tout au long du processus.
Ils devront aussi diffuser les outils et contenus de formation produits au niveau central.
- Au niveau provincial, le SERNAFOR va s’appuyer sur les inspecteurs et les antennes qui en provinces, travailleront au niveau des centres de ressources pédagogiques, à l’animation du dispositif de plate – forme et de plaque tournante de réception et de diffusion des besoins émanant des réseaux de proximité.
Ils devront aussi diffuser les outils et contenus de formation produits au niveau central.
- Au niveau local (Réseaux et écoles), la disposition sera basée sur les REP où des regroupements seront organisés pour des formations en ligne via le net ou en présentiel par l’utilisation de DVD, CD –ROM, clés-USB, disque durs en vue de partager leurs expériences et échanger avec les formateurs sur les contenus de formation.
Session de validation du plan de communication du projet
Résultats escomptés
- Un dispositif efficace de formation continue des enseignants basé sur les TIC et intégrant les différents niveaux (centre, provincial et local) est fonctionnel ;
- La communauté éducative et les différentes parties –prenantes dans la formation continue adhèrent au dispositif de cette séance d’apprentissage mis en place ;
- Les pratiques pédagogiques d’encadrement et d’enseignement-apprentissage sont améliorées conformément aux normes d’efficacité grâce aux TIC ;
- Le niveau d’atteinte des résultats est renseigné par un dispositif fonctionnel de coordination, de suivi et d’élaboration.
Données – Clés
Titre du projet : UNESCO-CFIT/RDC
Secteur du projet : EDUCATION
Principal domaine des interventions :
Formation continue des enseignants par le développement des capacités institutionnelles, humaines, matérielles et organisationnelles basée sur les TIC.
Exécution du projet :
MINEPST au travers :
- SERNAFOR au travers
- DIPROMAD
Adresse du Bureau de la Coordination:
Bureau UNESCO Kinshasa
2, Avenue des Ambassadeurs, Kinshasa /Gombe
E-mail : kinshasa@unesco.org
Tél : +243 81 8848253
SIGE-RDC
Système d’Information pour la Gestion de l’Education (SIGE-RDC)
Financement de la Banque Mondiale, Appui technique de l’UNESCO
La production régulière des statistiques scolaires constitue une grande préoccupation pour le secteur de l’éducation compte tenu du contexte actuel caractérisé par la mise en œuvre de la Stratégie Sectorielle de l’Education et de la Formation 2016-2025 qui est en voie d’être alignée (alignement de la stratégie sectorielle sur l’ODD) ainsi qu’au regard de multiples projets appuyés par les différents partenaires au développement dans le secteur de l’enseignement primaire et secondaire sans oublier la nouvelle vision du gouvernement celle d’avoir un SIGE unique, pérenne et autonome, décentralisé et basé sur les TIC.
Le ministère de l’Education nationale et nouvelle citoyenneté avec ses 81.494 écoles, 753.447 enseignants et 19.216.407 élèves, accorde une grande importance à la production des données statistiques permettant d’opérer la planification, la mise en œuvre et le suivi-évaluation des programmes et projets. Le SIGE permet aussi au gouvernement de faire le suivi-évaluation des engagements internationaux auxquels le pays a souscrit : Objectif de l’EPT en 1990 /OMD en 2000 et ODD en 2015.
SYSTÈME D’INFORMATION POUR LA GESTION DE L’EDUCATION (SIGE)
Projet SIGE & Carte Scolaire Numérique
Présentation du SIGE
Compréhension du Concept SIGE
Le Concept “SIGE” doit être compris comme étant un ensemble de méthodes et procédures, des matériels et expertises, des techniques et stratégies utilisés pour la collecte, le stockage, le traitement et la diffusion de données et/ou d’informations fiables de manière opportune pour la Gestion et le Pilotage Stratégique du Système Educatif, conformément aux objectifs de la politique éducative en République Démocratique du Congo;
Il permet de gérer les données et/ou les informations des trois (3) Ministères en charge de l’Education, à savoir: EPSP, ESU et MAS y compris les établissements gérés par le nouveau Ministère de la formation professionnelle, Artisanat, Arts et Métiers (Min. FPAAM).
Il couvre 4 axes : Informationnel, Organisationnel, Technologique et Capacités qui intègrent les sous composantes du projet: Méthodes et Stratégies de diffusion des données, structure organisationnelle, l’Application, l’Expertise et les équipements ;
En effet, le projet SIGE et Carte scolaire est une sous-composante du Projet de Renforcement des Systèmes de Développement Humain (PRSDHU), qui est aussi financé par la Banque Mondiale au profit du gouvernement congolais qui travaille sur sa mise en œuvre, l’UNESCO quant à elle, apporte une assistance technique et parfois financière pour son exécution.
Ce projet a été initié dans l’objectif de favoriser la mise en place d’un Système d’Information pour la Gestion de l’Education(SIGE) et d’une carte scolaire articulée aux technologies de l’information et de la communication (TIC) afin d’améliorer la planification et la gestion du système éducatif par la production et la dissémination régulière des données statistiques.
Tout commence par l’adoption en 2013 de la vision du gouvernement avec l’appui de ses partenaires, de construire un Système d’information “efficace” pour la gestion et le pilotage de l’éducation reposant sur 4 principes de base, à savoir : Un SIGE unique, décentralisé, basé sur les TIC, pérenne et autonome.
Un SIGE Unique: Intégrant l’ensemble de tous les sous-secteurs de l’éducation : EPSP, ESU, ENF, FPAAM) et prenant en compte les besoins d’information de tous les utilisateurs.
Un SIGE décentralisé: poursuivant la décentralisation qui est une option définie dans la constitution (cfr. loi sur la décentralisation). Un SIGE qui renforce donc l’autonomie des provinces dans la production des données statistiques désagrégées et plus détaillées.
Un SIGE Pérenne et autonome: qui n’est pas tributaire du financement extérieur. Et donc un SIGE qui renforce le leadership national dans le financement avant de recourir à l’appui des partenaires extérieurs (avec des modalités et des processus maîtrisés par les acteurs et intégrés dans la pratique quotidienne).
Un SIGE basé sur les TIC: Utilisant les outils de la nouvelle technologie de l’information et de la communication pour raccourcir les délais, améliorer le traitement et élargir les possibilités et les formes de dissémination pour toucher un large public.
Sur le plan ou l’axe Technologique : Le projet SIGE a développé un outil ou une application dénommée “SIGE-RDC“.
Voici quelques-unes de ses fonctionnalités:
– L’Application SIGE RDC est un outil, un logiciel ou un programme de traitement automatique des données et de publication sur Internet des annuaires statistiques de l’éducation ainsi que de la géo localisation des établissements scolaires en République Démocratique du Congo.
– Cette application utilise un SGBD appelé SQL Server qui a comme plate-forme le Web donnant la possibilité à toute personne d’ y accéder à distance (les données publiées peuvent donc être vues simultanément au niveau local, provincial, national et international) contrairement au SGBD « ACCESS » que le ministère utilisait avant 2013 qui n’était qu’un système de gestion local et bureautique avec un nombre d’enregistrement limité.
– L’Application SIGE RDC a été conçu en tenant compte de la nouvelle vision du gouvernement (d’un SIGE unique, décentralise, basé sur les NTIC, pérenne et autonome) dans la mesure où :
- Elle a intégré les données statistiques de tous les Ministères en charge de l’éducation en RDC, notamment : EPSP, ESU, EPT et Affaires Sociales (ENF) ;
- Elle contient une base des données couplées à une application dédiée aux téléphones mobiles, ordinateurs portables et fixes, tablettes et autres c’est-à-dire une application qui s’ajuste parfaitement à tous les types d’appareils, offrant une expérience fluide et transparente ;
- Elle facilite la collecte des données et la saisie locale, tout en offrant la possibilité de travailler aussi bien hors ligne qu’en ligne ;
- Les données sont hébergées sur serveur sécurisé dans le cloud (Nuage/ Satellites), géré par des experts informaticiens locaux, avec l’assistance de l’Unesco et du Cabinet Vivializ.
Cette application comprend 5 portails ou Interfaces (espaces de travail), à savoir :
- Le Portail du Logithèque pour le téléchargement des outils et manuels d’installation de l’application ;
- Le Portail SIGE RDC Responsive (espace de travail dans lequel les OPS accèdent aux masques de saisie) ;
- Le Portail du Client de synchronisation permettant d’envoyer les données saisies dans le serveur central ;
- Le Portail de la Carte scolaire Numériques & thématiques (cartes géo-référentielles ou d’emplacement des écoles) ;
- Le Portail du Reporting permet le traitement et la dissémination, d’ordonner la génération automatique des annuaires et leurs diffusions en ligne).
Les avantages de cette application
– Saisie directe des données au niveau local (fiabilité) et génération automatique des annuaires ;
– Diffusion des données en ligne (la dissémination sur Web et consultation des données produites à temps réel grâce à son portail du reporting) donnant ainsi accès à toutes les couches (consommateurs et acteurs impliqués dans la chaine de production) ;
– Réduction des coûts et du délai de production des données inférieurs aux anciennes méthodes et techniques, autrefois utilisé ;
– Une maintenance de projet facilitée (une seule feuille de style, un seul fichier HTML, etc.) ;
– Une mise à jour transparente et un déploiement multiplateformes (logiciel adapté à tous les appareils).
Exigences et faiblesses :
– Cela implique plus d’investissement au niveau de la conception et du développement ;
– De bonnes connaissances techniques, et une veille technologique constante, sont indispensables (formation continue des administrateurs et informaticiens) ;
Historique (évolution)
- Au cours des années 90 et 2000, période creuse dans la production régulière des données statistiques ;
- Entre 2005 et 2009, mise en place du SIGE fonctionnel et pérenne avec l’appui de la BAD (projet PASE) ;
- Entre 2010 et 2013 appuis par les Partenaires (UNESCO, UNICEF, BM) pour éviter la rupture ;
- A partir de 2012, accompagnement par l’UNESCO pour la décentralisation du SIGE (Katanga puis Kongo central) ;
- A partir 2013/2014, appui à la décentralisation à l’Equateur et au Kasaï Occidental par le PROSEB ;
- Appui en équipements(Ordinateurs et serveurs) par l’UNICEF ;
- En Octobre 2013, adoption d’une vision pour un SIGE unique, décentralisé, basé sur les TIC et pérenne ;
- Existence d’une Cellule Technique des Statistiques de l’Education(CTSE) au niveau central, coordonnée par le DEP/EPSP et comprenant des agents de l’EPSP, ESU et DGENF + l’INS (12 membres dont 8 informaticiens) ;
- Existence de CTPSE à Lubumbashi, Kongo Central 1, Kananga, Mbandaka, Nord Kivu 1 et Sud Kivu (même configuration) coordonnées par les PROVED ;
- La CTSE et les CTPSE sont équipéesd’ordinateurs et de serveurs, Tablette, modem, Groupe électrogène sans oublier les installations de la connexion Internet ;
- Les membres des CTSE et CTPSE ainsi que les OPS sont formés à la saisie, au traitement et à l’analyse des données statistiques, Ils sont réellement impliqués dans le processus de production des données statistiques depuis quelques années pour la plupart.
Partenariat et Rôles (PTFS, Agences gouvernementaux et responsabilités)
L’UNESCO est le chef de file des partenaires du gouvernement en matière de l’éducation en RDC, dans ce cadre, son rôle et/ou sa responsabilité est de mobiliser le bureau UNESCO de Kinshasa, le Programme CAPED, l’IIPE et l’ISU pour apporter une assistance technique au ministère de l’EPSP et au secteur de l’éducation dans l’utilisation des TIC pour le développement d’un SIGE et d’une Carte Scolaire numérique.
Zones d’intervention du Projet: Niveau central (Secteur de l’éducation EPSINC, ENF, ESU, ETP), Niveau Provincial : phase 1 (Equateur, Kasaï Occidental) avec extension au Nord et Sud Kivu ; phase 2 (Katanga, Bas-Congo, Maniema, Province Orientale) Phase 3: toute la République.
Structure organisationnelle et Organigrammes
Le Comité de Pilotage du SIGE est constitué de 16 Postes
- Un Président : Ministre de l’EPSP, un 1èrVice-président : Ministre de l’ESU, Un 2ème Vice-président : Ministre des Affaires Sociales (MAS) ;
- Un Rapporteur Général : S.G à l’EPSP, un 1èrRapporteur adjoint : S.G à l’ESU, Un 2ème Rapporteur Adjoint : S.G au MAS ;
- Membres: Ministre du Budget, Ministre des finances (CFEF), Directeur de la DIGE, Directeur de la DEP/ESU, Directeur de la DGNEF/MAS, les PTFS (Unesco, Banque Mondiale, Unicef, ACCELER 1!-2!, etc…)
Le Comité Technique du SIGE est constitué de 14 membres
Un Coordonnateur (EPSP), deux Coordonnateurs adjoints (ESU et MAS), Six Informaticiens (4 EPSP, 1 ESU, 1 MAS), Quatre Analystes/Statisticiens (2 EPSP, 1 ESU, 1 MAS), Un Secrétaire rapporteur, un Point focal des PTFS (Unesco),
L’Administration Technique de l’Application SIGE-RDC est constituée de 12 experts informaticiens venus de tous les sous-secteurs de l’éducation (ESU, EPSP, MAS, etc).
Stratégie de mise en œuvre, Chaîne production et d’utilisation des données du Ministère de l’EPSP
La chaîne de production des données statistiques de l’EPSP comprend deux niveaux : le niveau central et le niveau local
Chaîne de production, au niveau central
– Identification des besoins d’information :
– Conception/actualisation d’outils de collecte
– Validation d’outils de collecte (Questionnaires statistiques:
– ST1 = Maternel,
– ST2 = Primaire,
– ST3 = Secondaire)
– Déploiement des Cadres centraux pour l’Internalisation et Installation des Cellules Techniques
– Formation des enquêteurs centraux (OPS, Informaticiens et Analystes/Statisticiens)
– Dépouillement, contrôle de cohérence, codification et saisie des données à Kinshasa
– Traitement des données statistiques au niveau central (CTSE) et présentation des drafts
– Analyse des données statistiques (des annuaires provinciaux au niveau national)
– Validation des données statistiques (des annuaires provinciaux au niveau national)
– Diffusion des données statistiques (annuaires national et provinciaux) en ligne dans le site du ministère de l’EPSP (https://www.minepst.gouv.cd) et sur papiers (annuaires physiques)
Chaîne de production au niveau local
– Lancement de la campagne par les cadres de l’administration centrale au niveau des chefs-lieux des provinces
– Formation et déploiement des enquêteurs provinciaux dans les Sous-divisions (Centres de regroupement des Ecoles)
– Remplissage du questionnaire par les chefs des établissements et retour des questionnaires au niveau de la Division provinciale pour vérification et expédition à Kinshasa (pour les provinces non-décentralisées)
– Internalisation des applications et installation et/ou renforcement des Cellules Techniques (CTPSE) par les experts centraux
– Formation des OPS, Informaticiens et Analystes/ Statisticiens et lancement de la saisie
– Apurement ou nettoyage de la base des données et production des drafts annuaires par les informaticiens.
Réalisations/Résultats (les livrables du Projet)
- L’annuaire national et le document « statistiques de poches » 2013-2014 ont été produits et disséminés avec l’appui technique et financier de l’UNESCO ;
- L’annuaire national et le document « statistiques de poches » 2014-2015 sont en finalisation avec l’appui technique et financier de l’UNESCO ;
- Les données 2015-2016 du Kasaï Occidental (Kasaï Central et Kasaï) et de l’Equateur (ancienne province) sont disponibles en ligne sur le site du Ministère (PROSEB et Projet SIGE) ;
- Les données 2015-2016 du Nord Kivu et du Sud Kivu sont en train d’être saisies avec le financement de l’UNESCO ;
- Les données 2015-2016 des anciennes provinces du Katanga, du Kongo central, du Maniema et de la Province orientale seront collectées, traitées et disséminées d’ici juillet 2017 (Projet SIGE) ;
- Les provinces de Kinshasa, du Bandundu et du Kasaï oriental restent sans données pour 2015-2016 ;
- Les données 2016-2017 ne sont disponibles pour aucune province ;
- Très bientôt débutera la campagne statistique pour la production de l’annuaire national 2017-2018et les annuaires provinciaux pour toutes les 26 nouvelles provinces administratives.
Défis majeurs
- Les types de connexions Internet et Intranet à utiliser (efficacité et sécurité) ;
- Utilisation à coût réduit des produits Informatiques tels que les logiciels utilisés pour l’acquisition, l’entretien et les renouvellements de licence ;
- La géolocalisation des écoles en vue de la carte scolaire numérique (ou Cartes des Infrastructures Educatives: ESU, MAS et EPSP) ;
- Le fusionnement et/ou l’uniformisation des bases des données (SECOPE, SERNIE, SIGE, etc.) et renforcement des capacités techniques et managériales pour un leadership efficace et pour une amélioration efficace de la production des données statistiques en République démocratique du Congo ;
- Un Budget pour un SIGE unique qui pourra assurer progressivement l’autonomie et la pérennité du projet.
PORTAIL DE REPORTING
Le Portail du Reporting est l’un des 5 Interfaces de l’application SIGE RDC qui présente aux utilisateurs, les données statistiques de l’éducation. Ce travail a été élaboré par l’équipe de la CTSE avec l’appui technique et financier de l’UNESCO. Il est constitué de trois types d’informations sous formes d’images, à savoir : Les Plans d’actions Opérationnels des Sous Divisions, Les Reports et Les Cubes (réservées aux informaticiens) ;
Les reports présentent des informations des paramètres suivants : Etablissements, Enfants/Elèves, Educateurs/ Enseignants, Personnel administratif, Infrastructures, etc. Aussi ce portail permet aux informaticiens de faire le contrôle de cohérence des données lors du traitement, d’ordonner la génération automatique des annuaires, de les soumettre aux analyses avant de les diffuser en ligne.
A l’entrée du portail, plusieurs options sont offertes (Présentation du SIGE, TB, Annuaires, Statistiques des poches, etc…). Pour les données statistiques, plusieurs reports relatifs aux différents paramètres sont présentés tels que : élèves, évolution effectif, nouveaux inscrits, etc…
Quand on clique sur l’image d’un report donné : on aura le choix sur l’année, par défaut l’année en cours est 2017-2018, la province, le niveau (Pré-primaire, Primaire, etc.) et on clique sur « afficher rapport ». Quand les tableaux des données s’affichent, tu peux importer sur PDF ou Excel.
ACCELERE 1&2
Accès, Lecture, Rétention et Redevabilité (ACCELERE)
ACCELERE 1 (Activité 1)
Accès, Lecture, Rétention et Redevabilité (ACCELERE)
ID du projet : AID-660-C-15-00001
DESCRIPTION DU PROJET
Le Projet ACCELERE ! Activité 1 (ACCELERE ! A1), est une initiative conjointe de l’USAID et de l’UKAID qui vise à soutenir les objectifs du gouvernement congolais en s’appuyant sur la Stratégie Sectorielle de l’Education et de la Formation (SSEF), notamment en ce qui concerne l’augmentation de l’accès à l’éducation ainsi que l’amélioration de la qualité de l’enseignement et de la gouvernance. Ceci, dans le but d’améliorer les performances scolaires des garçons et filles dans les 26 sous-divisions éducationnelles des 8 provinces ciblées en RDC, à savoir : Haut-Katanga, Lualaba, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Kasaï Central, Kasaï Oriental, Equateur et Sud-Ubangi.
ACCELERE ! A1 appuie précisément la prestation des services d’éducation dans les écoles primaires publiques y compris les écoles conventionnées gérées par des réseaux religieux. ACCELERE ! A1 soutient aussi l’éducation non formelle et les programmes d’apprentissage accéléré/alternatif (APLS) ainsi que les centres de rattrapage scolaire (CRS).
– Durée
De Mai 2015 à Mai 2020 (5 ans)
– Zones d’intervention
République démocratique du Congo, 8 provinces (Haut-Katanga, Lualaba, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Kasaï Central, Kasaï Oriental, Equateur et Sud-Ubangi).
– Budget du projet
Budget total: 134 000 000 USD
– Partenaires du projet
FHI360, Cambridge Education, School-to-School International.
Autres Partenaires : Le Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel (EPSP) et le Ministère des Affaires Sociales (MINAS).
– Donateurs
USAID et UKAID
COMPOSANTES DU PROJET
– ACCES ET RETENTION
ACCELERE ! A1 vise à accroitre l’accès équitable à une éducation de qualité dans un environnement sain et attrayant. A Travers des partenariats communautaires et l’appui des OSCS. ACCELERE ! A1 organise donc des activités génératrices de revenus pour les parents afin qu’ils subviennent aux frais scolaires de leurs enfants. Avec l’octroi des fournitures scolaires, le projet contribue à réduire les obstacles à l’éducation formelle et non-formelle et soutient des programmes accélérés et alternatifs pour l’éducation et la formation des filles et garçons en dehors de l’école (CRS & CAP).
– QUALITE
Afin d’améliorer la qualité de l’éducation, ACCELERE ! A1 appuie un programme de lecture-écriture pour les quatre premières années du cycle primaire qui favorise l’apprentissage de la lecture et de l’écriture en langues congolaises (Kiswahili, Tshiluba, Lingala) ainsi qu’en français tant au niveau formel que non formel. ACCELERE ! A1 travaille en collaboration avec le gouvernement congolais (GRDC) pour le développement des matériels scolaires pour les enseignants et les élèves/apprenants et la formation des enseignants/encadreurs, chefs d’établissements, inspecteurs…
Ce projet soutient la participation communautaire dans l’appui à la lecture-écriture.
– GOUVERNANCE
ACCELERE ! A1 appuie le GRDC dans le développement et la mise en œuvre des politiques qui favorisent l’accès, la qualité et la bonne gouvernance du système éducatif.
Le projet soutient les mécanismes de redevabilité, contrôle citoyen et de responsabilisation des communautés et de la société civile, la revue des performances et le suivi de l’éducation. Il renforce également les capacités de leadership et de gestion des écoles.
EQUITE ENTRE LES FILLES ET LES GARÇONS
ACCELERE ! A1 intègre le genre dans toutes ses interventions, de la conception à la mise en œuvre et dans ses pratiques organisationnelles. Cette démarche permet non seulement aux enseignants de pratiquer une pédagogie sensible au genre et inclusive mais concourt également à promouvoir un environnement scolaire attrayant et à donner des opportunités d’apprentissage de qualité aux filles et aux garçons dans les établissements scolaires ciblés par le projet en RDC.
SUBVENTIONS POUR SOUTENIR L’EDUCATION POUR TOUS
En rapport avec l’accès et rétention, ACCELERE ! A1, à travers le mécanisme Grants, contribue à réduire les barrières à l’accès et rétention des élèves vulnérables dans les huit provinces cibles en développant quatre paquets d’activités :
- Distribution de 247000 kits scolaires aux élèves (G1-4) de l’Equateur et Sud-Ubangi pour l’année 2018-2019 ainsi que 18000 Kits aux enseignants/éducateurs des 8 provinces (G1-4, N1-2) ;
- Soutien aux 481 Projets d’écoles pour améliorer l’environnement scolaire/ écoles (School Improvment Plan-SIP) ;
- Soutien aux 70 Projets d’amélioration scolaire dans les Centres de Rattrapage Scolaire (PAES) ;
- Subventions aux ONGs/OSCs pour améliorer l’accès et la rétention ainsi que la prise en charge des élèves vulnérables par les Activités Génératrices de Revenus (AGR)/Associations Villageoises d’Epargne et de Crédit (AVEC) et renforcement des capacités de celles-ci : 33 OSCs mettent en œuvre les activités avec le soutien financier de l’USAID-UKAID et ont réussi à toucher les enfants vulnérables dans 886 écoles et 129 CRS.
ADRESSE
– Kinshasa : 4854, Avenue Lieutenant-Colonel Lukusa, Kinshasa/Gombe
– Equateur : 3, Avenue Elambo, centre-ville, C/Wangata;
– Kasaï-Oriental : 17, Avenue Dominique Kanku, C/Kanshi;
– Haut-Katanga : 2058, Av.Kapenda, C/Lubumbashi;
– Nord-Kivu : 35, Avenue Ishasha, Q.Katindo, C/Goma;
– Kasaï-Central : 1, Avenue Boulevard Patrice Lumumba, Q.Malandji, C/Kananga;
– Sud-Ubangi : 690, Avenue du Congrès, Q. du Congo, Ré Gouvernorat ;
– Lualaba : 335, Avenue Djugu, Q.Biashara, C/Dilala.
ACCELERE 2 (Activité 2)
– Amélioration de la Gouvernance et de la Redevabilité
Accès, Lecture, Rétention et Redevabilité (ACCELERE)
DESCRIPTION DU PROJET
Le programme conjoint de coopération éducative USAID/UKAID ACCELERE ! , ACCE pour Accès ; LE pour Lecture ; RE pour Redevabilité et Rétention) compte quatre activités :
- Activité 1 : Accès équitable à l’éducation et aux apprentissages en RDC (sous le leadership de l’USAID) ;
- Activité 2 : Amélioration de la Gouvernance et de la Redevabilité (sous le leadership du DFID) ;
- Activité 3 : Evaluation Indépendante (sous le leadership de l’USAID) ;
- Activité 4 : Réduction du nombre d’enfants en dehors de l’école en RDC (sous le leadership du DFID en partenariat avec l’UNICEF).
Le programme conjoint ACCELERE ! a pour objectif d’améliorer les résultats éducatifs pour les filles et les garçons dans un échantillon d’au moins 25 districts éducationnels de la RDC.
Le Projet ACCELERE ! 2 vise à soutenir les objectifs du gouvernement congolais à travers la Stratégie Sectorielle de l’Education et de la Formation (SSEF) notamment dans l’augmentation de l’accès à l’éducation, de l’amélioration de la qualité et de la gouvernance.
ACCELERE! 2 se concentre sur l’amélioration de la gouvernance et de la redevabilité afin d’améliorer la qualité des services éducatifs.
– Durée
2016 à 2020
– Zones d’intervention
République Démocratique du Congo, 6 provinces (Haut-Katanga, Lualaba, Kasaï Central, Kasaï Oriental, Equateur et Sud-Ubangi).
– Budget du projet
Budget total: 24 000 000 USD
– Partenaires du projet
SOFRECO (Assistance technique)
Autres Partenaires : Le Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST)
– Donateurs
UKAID
COMPOSANTES DU PROJET
Composante 1 – Gestion des ressources :
Planification
– Appui à l’élaboration des PAO et des plans stratégiques pour l’ensemble des directions du ministère et pour les 6 (six) provinces, de manière à améliorer le pilotage du système ;
– Dotation d’un modèle informatique d’analyse des données pour évaluations du PAO et du Budget ;
– Changement du processus de Promo Scolaire en Revue des performances.
Budgétisation :
– Appui au développement du budget annuel ;
– Appui au Ministère dans l’analyse des données concernant les dépenses, en créant un outil d’analyse de l’exécution du budget, visant à améliorer les taux d’exécution ;
– Engagement du processus pour une gestion transparente des comptes bancaires du MEPSP ;
– Au niveau provincial, renforcement des capacités des assemblées provinciales et des équipes de la PROVED dans l’analyse budgétaire.
Système de la paie :
– Appui au SECOPE (service de la paie) dans l’assainissement de leur base de données, avec une réduction de 50% des enseignants en surnombre, (payés mais sans poste actif) qui ont été redéployés vers des postes ouverts ;
– Inventaire des arrêtés de création de l’ensemble des BG et écoles de la République. Environ 32% des structures n’en possèdent pas ; et pour les structures qui en possèdent, environ 12% de ces documents ne sont pas des documents officiels certifiés ;
– Numérisation et archivage électronique des arrêtés ministériels ;
– Développement des codes géographiques de chaque école et BG pour alimenter la carte scolaire.
Composante 2 – Efficacité des Bureaux Gestionnaires
– Appui à la DIFORE-BG pour l’élaboration des normes et standards de création et de fonctionnement des Bureaux gestionnaires ;
– Appui à la DIFORE-BG pour l’élaboration des jobs descriptions pour le personnel des BG ;
– Projet pilote de coaching de six sous-divisions en apportant un soutien quotidien à la planification du travail, la relation avec les écoles ;
– Evaluation des progrès par le bais d’un outil d’évaluation (BGCOF- Bureaux Gestionnaires Complètement Fonctionnels), avec le développement des plans de remédiation entre chaque évaluation. Sur l’ensemble des BG évalués, 70% d’entre eux ont amélioré leur score d’au moins 10% ;
– Formation d’environ 400 fonctionnaires en gestion administrative, gestion financière, gestion pédagogique et leadership ;
– Réalisation d’une étude sur la viabilité des bureaux gestionnaires ;
– Réflexion avec la Taskforce BG sur le projet de rationalisation du système administratif des BG.
Composante 3 – la réforme de la Gratuité de l’enseignement primaire public
– Finalisation des études sur le coût de l’éducation, sur les frais scolaires, sur l’analyse du cadre légal relatif aux frais scolaires et enfin sur l’impact de la Gratuité de l’enseignement public ;
– Appui au Ministère dans sa communication autour de la réforme sur la Gratuité de l’enseignement primaire public, et dans le développement d’un budget estimatif pour la gratuité ;
– Communication avec les réseaux confessionnels dans le cadre d’une planification à plus long terme ;
– Appui aux assemblées provinciales dans le développement d’édits sur les frais scolaires et la gratuité ;
– Appui aux provinces dans l’encadrement de la réforme, le suivi de l’application des nouvelles mesures et l’évaluation de leur impact.
ALLÔ! ECOLE "178"
ALLÔ! ECOLE « 178 »
- Historique
1.1 Création de la « PRS »
Le projet « Technologies de l’information et de la communication (TIC) pour la redevabilité sociale dans le sous-secteur de l’éducation en RDC » a été développé par la Banque mondiale sur recommandation du MINEPSP pour évaluer l’utilisation des moyens de communication modernes dans l’amélioration des canaux de communication au sein du système éducatif et renforcer la capacité du gouvernement à gérer la qualité du programme de l’enseignement primaire. Dans ce cadre, il a également été testé et démontré comment une plate-forme TIC peut amplifier la voix des parents pour garantir que les institutions qui fournissent l´éducation soient tenues responsables de l’amélioration de la qualité de celle-ci. Ceci a été financé par la Coopération belge au développement dans le cadre d’un fond externe pour l’initiative « Utiliser le numérique pour renforcer la gouvernance du secteur de l’éducation en République démocratique du Congo ».
La plateforme a été conçue pour répondre plus spécifiquement à deux contraintes majeures suivantes :
- Le manque de canaux de communication efficaces à la disposition des responsables politiques du MINEPSP au niveau central d’une part et d’autre part les structures administratives déconcentrées du ministère au niveau provincial et sous-provincial (PROVEDs et Sous-PROVEDs). Au niveau central ainsi qu’au niveau déconcentré, il a été constaté un manque d’outils permettant l’échange d’informations en temps réel entre l’administration central, les 60 PROVEDs, et les 258 sous-PROVEDs existantes sur toute l’étendue du territoire national de la RDC comme étant une contrainte majeure à la mise en œuvre des politiques en faveur de l’éducation. Traditionnellement, la communication au sein du MINEPSP se limite à des rapports administratifs officiels qui ne favorisent dans aucun cas une communication effective s´effectuant dans les délais avec une bonne dynamique d’interaction (feedback) permettant la résolution des problèmes identifiés.
- Le manque de redevabilité sociale et de transparence des pourvoyeurs des services de l’éducation envers les citoyens (parents et élèves). La superficie de la RDC, le mauvais état des infrastructures, et surtout, la nature hiérarchique des institutions régissant l’enseignement primaire ne facilitent pas à la population de faire entendre ses revendications sur la qualité de l’éducation. Il a été constaté de ce fait, un manque des mécanismes permettant de recueillir des plaintes et revendications sur divers aspects dans le secteur de l’éducation, et qui facilitent en même temps un accusé de réception dans le délai de la part des autorités de tutelle.
1.2. Institutionnalisation de la PRS
Ce projet a été mis en œuvre par une équipe dynamique de la Banque mondiale et de la compagnie VIAMO, en étroite collaboration avec quelques directions stratégiques du MINEPSP présentés dans l’organigramme joint ci-dessous. Le ministère de l’EPSP s’est approprié et engagé efficacement pour la mise exécution de ce projet pilote à travers les actions suivantes :
- Promulgation d’un Arrêté Ministériel institutionnalisant le projet « Allô École ! » comme une plate-forme de redevabilité ;
- Désignation du Service de Gestion de Communication (SGC) comme Bureau technique principal chargé de l’opérationnalisation de la plateforme ;
- Désignation d’un Coordonnateur principal de la plate-forme ainsi qu’une unité de suivi comprenant des points focaux au sein des directions clés du ministère chargés de répondre aux revendications, plaintes et dénonciations recueillis de la population, et de la création des enquêtes en fonction du besoin en information du MINEPSP.
Figure 1 : Organigramme de gestion de la PRS
- Développement technique de la PRS
2.1 Installation de l’infrastructure technique
– Installation et activation du serveur de la plateforme : La synergie entre la Banque mondiale et le gouvernement congolais a conduit à l’installation du serveur et à l’activation de la passerelle GSM au niveau de la SCPT, permettant de relier la plateforme aux utilisateurs locaux. Bien que d’autres enquêtes basées sur la téléphonie mobile aient été mises en place en RDC, la PRS est considérée comme une innovation, étant donné que l’infrastructure technique est totalement gérée par le gouvernement, ce qui permet une appropriation à long terme.
– Intégration et signature des contrats avec les opérateurs de réseaux de téléphonie mobile : Une synergie entre le Vice-premier ministre des PTNTIC et le ministère de l’EPSP ont dirigé le processus de mise en place des accords commerciaux sociaux avec les télécoms pour permettre une utilisation quasiment gratuite des appels vocaux et messages SMS émanant de la plateforme. ‘Le ministère de l’EPSP a également facilité le processus d’obtention d’un numéro vert, le ‘’178’’, auprès du régulateur des télécommunications pour faciliter l’accès à la PRS. A ce jour, la PRS est accessible via les 3 réseaux majeurs de téléphonie mobile locaux à savoir, Vodacom, Orange et Airtel.
2.2 Renforcement des capacités techniques
La Banque mondiale a fourni 13 kits informatiques (des ordinateurs portables et accessoires informatiques) pour faciliter le travail quotidien des opérateurs de la plate-forme. VIAMO a travaillé avec les directions impliquées pour renforcer les capacités techniques de chaque point focal et opérateur. Les activités suivantes résument en quelques lignes :
- Développement d’un manuel d’utilisation de la plateforme comprenant des descriptions sur chaque fonctionnalité de la plateforme ;
- Organisation des formations technique sur les aspects fonctionnelles de la plateforme ainsi qu’une mise à niveau en gestion de l’outil informatique ;
- Organisation des formations sur la planification des enquêtes, la création des protocoles de gestion de requêtes ainsi que le suivi des enquêtes afin d’assurer l’efficacité et la rapidité des réponses aux utilisateurs finaux de la PRS.
De plus, chaque unité focale de MINEPSP (DIFORE, DIPROMAD et N’Sele sous- PROVED) a bénéficié d’un appui technique profond sur l’amélioration de la culture numérique des fonctionnaires dans l’utilisation de l’internet et des outils informatiques à des fins professionnelles (utilisation de tableurs, logiciels de traitement de texte, programmes de présentation, courrier électronique).
2.3 Opérationnalisation de la plateforme : comment ça marche ?
Accessible via smartphone et tout téléphone portable, « Allô École! », est en effet une application logicielle Web qui permet aux opérateurs du back office (en l’occurrence, le personnel du Service de Gestion de Communication du MINEPSP) de créer et d’analyser des messages ou des enquêtes auxquels la population peut accéder via le service de messagerie court (SMS ) ou serveur vocal interactif (SVI), une technologie importante pour obtenir des commentaires de la population ayant un faible niveau d’alphabétisation. Allô Ecole est constitué de deux voies de communication, à savoir, un canal G2G c’est-à-dire de gouvernement à gouvernement soutenant une communication interne efficace entre les structures administratives centrales et celles au niveau provincial ou déconcentré et un canal P2G dit le Peuple à gouvernement qui renforce la communication entre les parents d’élèves et les prestataires de l’éducation.
Le back-office de Allo Ecole créé à son tour des sondages et répond aux requêtes spécifiques en utilisant un système de gestion des tickets sur des interfaces personnalisées. Son canal G2G est configuré de manière à ce qu’un représentant du MINEPSP (un operateur) envoie instantanément une série d’information ou sondage sous forme de message vocal ou SMS à un groupe d’abonnés. Les utilisateurs peuvent également recueillir des réponses à son message en temps réel. Cette plate-forme facilite donc la communication interne entre l’administration central ministériel et ses structures décentralisées, créant de facto un intranet mobile fondé sur l’utilisation des SMS et du SVI. Pour utiliser le canal P2G de la plate-forme, un parent d’élève dans une école ciblée du projet émet un appel vocal gratuit au 178 pour accéder au sondage. Ainsi, Allo Ecole donne une possibilité de suivre et d’informer la mise en œuvre des politiques du secteur de l’éducation et déclenche des actions correctives du MINEPSP.
Les figures 2 et 3 illustrent les voies de communication des canaux G2G et P2G.
Figure 2 : Diffusion des informations et enquêtes sur le canal P2G
Figure 3 : Diffusion des informations et enquêtes sur le canal G2G
Dans le cadre de la phase pilote de « Allô, École ! », allant de l’année scolaire 2015/2016 a 2016/2017, le choix des thématiques sur lesquels les sondages ont été développés était basé sur la distribution et l’utilisation des manuels scolaires, la construction d’écoles, les frais de scolarité et l’absentéisme des enseignants et des élèves. Les résultats sont automatiquement agrégés par question et catégorie des répondants, et sont représentés sous forme de visualisations graphiques dans l’interface d’analyse pour y faciliter l’interprétation aux décideurs (voir l’exemple d’une représentation graphique sur la figure 4 ci-dessous).
Figure 4 : Résultat de sondage sur l’effectivité de la rentrée scolaire 2016/2017
- Sensibilisation
Le processus d’identification des partenaires de la société civile est une analyse approfondie des partenaires locaux actifs dans le secteur de l’éducation pour assurer une aide efficace de la population dans les zones ??????. La Coalition Nationale de l’Education pour Tous (CONEPT) et la Fédération des Scouts de la République démocratique du Congo (FESCO) ont été sélectionnés comme partenaires de formation et de sensibilisation à Kinshasa. Dans la ville de Tshikapa, le Centre d’Appui au Développement de la Femme en Action (CADEFA) a été désigné comme partenaire de formation, assisté par l’église catholique de Tshikapa.
Les activités de sensibilisation ont débuté au milieu de l’année scolaire 2015-2016 et ont concerné 325 écoles de la commune de Ngaliema et la N’Sele, ville de Kinshasa ainsi que celles dans la ville de Tshikapa. Ceci a été suivi d’une période de mise en place, puis d’un instant de pause permettant l’analyse des leçons apprises en vue de l’intégration et des ajustements techniques et organisationnels dans la phase pilote suivante de l’année scolaire 2016-2017 à la sous-division de la N’Sele.
3.1 Principaux acteurs engagés dans la mise en exécution
Le Projet pilote est conçu dans l’optique de faire adopter une approche extrêmement collaborative afin de mobiliser des différentes parties prenantes, de favoriser l’appropriation nationale, et la participation d’autres partenaires impliqués dans l’amélioration de l’éducation. Les acteurs clés comprennent :
– PROSEB : L’équipe de mise en œuvre a coordonné étroitement la première phase pilote du projet avec les gestionnaires du PROSEB dans le suivi de la distribution des manuels scolaires, une thématique clé dudit projet. PROSEB a également participé à la conception des supports d’information pour les opérations de sensibilisation de l’année scolaire 2015/2016.
– PAQUE et PEQPESU : De même, l’équipe de mise en œuvre a également travaillé avec les gestionnaires de ces deux projets pour assurer la pérennité de la plate-forme « Allo Ecole » au-delà du financement de la coopération belge.
- Résultats à ce jour et perspectives
À ce jour, la plate-forme a accumulé plus de 13 000 appels via son canal P2G et a généré un nombre considérable d’enquêtes atteignant plus de 1000 écoles et tous les PROVED et S-PROVED. Pour garantir une utilisation continue de la PRS, la prochaine étape pour MINEPSP devrait être d’inclure un programme de renforcement des capacités organisationnelles du SGC afin de promouvoir le bon fonctionnement de l’unité de suivi dans la gestion efficace des requêtes, ainsi établir un véritable écosystème de redevabilité dans le secteur de l’éducation. S’agissant de la manière dont le MINEPSP communiquera avec la société civile et d’autres parties prenantes sur les actions entreprises dans la résolution des problèmes et revendications identifiés via la PRS doit également être davantage explorée. La société civile devra également jouer le rôle de faire rapport aux enseignants et aux parents d’élèves des actions prises par le ministère à travers cet outil pour renforcer les relations de confiance entre les citoyens et les pourvoyeurs de l’éducation.
IFADEM
Initiative Francophone pour la Formation à Distance des Maîtres (IFADEM)
La République démocratique du Congo a rejoint l’Initiative Francophone pour la Formation à Distance des Maîtres (IFADEM) depuis le 7 juillet 2011, date de la signature du premier Accord-cadre avec l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) et l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).
Co-pilotée par l’AUF et l’OIF à travers l’Institut de la francophonie pour l’éducation et la formation, IFADEM est conforme à l’ODD 4 ‘’Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie’’, et poursuit l’objectif principal de contribuer à l’amélioration des compétences professionnelles des enseignants du primaire, en leur proposant des formations adaptées à leurs besoins par la modernisation des méthodes pédagogiques, des modes d’accès et d’appropriation des savoir-faire nécessaires au bon apprentissage des élèves.
Sur base des études du Ministère de l’enseignement primaire et professionnel, IFADEM est déployée principalement dans la région du Grand Katanga et du Kasaï-Oriental, pour des raisons évidentes : relever le niveau des performances des élèves dans les zones rurales et périurbaines où les enseignants ne sont pas suffisamment outillés et manifestent des carences dans leur pratique professionnelle.
Après les 3 phases de mise en œuvre entre 2011 et fin 2021, toutes les évaluations ont démontré que le projet est bien reconnu comme étant pertinent et efficace, en accord avec la vision et la Stratégie Sectorielle de l’Education et de la Formation (SSEF) 2015-2026, et répond aux besoins exprimés par les enseignants. Les résultats montrent que les progrès sont réalisés tant par les enseignants dans la prise en charge de leur classe que par les élèves par l’augmentation de leur performance qui se manifeste par les bons scores aux épreuves certificatives nationales.
L’IFADEM en RDC c’est :
- La conception et diffusion des 8 modules des formations ;
- La formation des enseignants : plus de 10.000 à ce jour ;
- Le renforcement des capacités d’encadrement pédagogique des directeurs et des inspecteurs (formation des 200 inspecteurs) ;
- La réhabilitation et équipement des centres de ressources numériques : 7 centres de ressources ont été réhabilités, équipés et connectés à internet à Lubumbashi, Kipushi, Likasi, Fungurume, Kolwezi, Kamina, Kalemie et Mbuji-Mayi ;
- L’organisation des ateliers de formation sur les Technologies de l’Information et de la Communication ;
- La numérisation des modules sur la plateforme de formation à distance ;
- L’appui à l’Unité d’Appui Technologique du Ministère (équipement d’un serveur pour héberger les contenus des PC) ;
- La collaboration étroite avec le Campus numérique francophone AUF de Lubumbashi pour la création d’un espace numérique IFADEM et un laboratoire digital pour la création des MOOC (équipement et formation) ;
- La dotation des 8 modules sous format de livrets, ainsi qu’un manuel sur le « Programme national de l’enseignement primaire », un dictionnaire et une grammaire à tous les enseignants.
IFADEM est actuellement opérationnel dans 16 pays : Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Comores, Côte d’Ivoire, Haïti, Guinée, Liban, Madagascar, Mali, Niger, République démocratique du Congo, Sénégal, Tchad et Togo.
En RDC, IFADEM est cofinancée par le Gouvernement fédéral belge à travers la Direction de la coopération au développement (DGD), l’OIF et l’AUF, ENABEL ainsi que par la Wallonie Bruxelles International, avec l’appui technique de l’APEFE en tant qu’agence de développement et de coopération internationale.
Site web du Projet : https://www.ifadem.org/
PEQPESU
Projet d’Education pour la Qualité et la Pertinence des Enseignements aux niveaux Secondaire et Universitaire (PEQPESU)
Contexte
Le Projet d’Education pour la Qualité et la Pertinence des Enseignements aux niveaux Secondaire et Universitaire (PEQPESU) est un projet qui concrétise la Stratégie Sectorielle de l’Education et de la Formation (SSEF) 2016-2025 récemment endossée par le gouvernement et les Partenaires Techniques et Financiers (PTF).
Il concrétise également la vision du Gouvernement exprimée dans la Loi –cadres N° 14/004 du 11 février 2014 de l’Enseignement National qui introduit l’Education de Base (EB) comme innovation en ces termes : « Le concept d’éducation de base s’articule en l’enseignement dit de ‘base’ ; cette vision étendue garantit à un grand nombre de jeunes garçons et de jeunes filles l’acquisition d’une formation généralement ininterrompue solide et une initiation à des savoir – faire utiles pour la vie ,soit pour poursuivre leurs études soit pour acquérir de base. »
Présentation
Le PEQPESU est un projet de six (6) ans (2016-2021) financé par la Banque mondiale à hauteur de 200 millions USA, dont 130 sont un crédit et 70 un don. Il implique 3 ministères : le Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Initiation à la nouvelle Citoyenneté (MEPS -INC), le Ministère de l’Enseignement Technique et Professionnel (METP) et le Ministère des Affaires Sociales. 12 provinces sont ciblées par le projet. Il s’agit de Kwango, Kwilu, Tshopo, Ituri, Haut-Uélé, Haut Katanga, Lualaba, Kasaï Central, Kasaï, Equateur, Sud-Ubangi et Kinshasa.
Objectifs
Le PEQPESU a deux objectifs :
(i) Améliorer l’enseignement et l’apprentissage des mathématique et des sciences dans l’enseignement secondaire ;
(ii) Renforcer la pertinence de l’Enseignement Technique et Professionnel dans les secteurs prioritaires des niveaux d’enseignement secondaire et universitaire.
Cadre de mise en œuvre
Les Secrétariats Généraux de chaque ministère à travers leurs Directions Techniques, ont la charge de la mise en ouvres des activités du Projet. Pour ce faire, ils sont assistés par des Unités Techniques d’Appui (UTA) pour le MEPS-INC et d’une Equipe de Gestion de projet (EGP) pour le MESU.
Composantes
Le PEQPESU se décline en trois composantes et cinq sous-composantes:
Composante 1 : Amélioration de l’enseignement et de l’apprentissage des mathématiques et des sciences dans l’enseignement secondaire générale.
– Sous–composante 1.1 : Elaboration d’un cadre stratégique d’enseignement du secondaire et renforcement des programmes scolaires en mathématique et en sciences, associé à une amélioration des conditions d’enseignement et d’apprentissage.
– Sous–composante 1.2 : Modernisation des programmes des ISP en mathématique et en sciences pour la formation initiale et continue des enseignants du secondaire.
Composante 2 : Amélioration de la pertinence de l’ETFP des niveaux d’enseignement secondaire et universitaire dans les secteurs prioritaires.
– Sous–composante 2.1 : Elaboration d’une stratégie et d’un cadre de politique pour l’ETFP.
– Sous–composante 2.2 : Renforcement de la qualité et de la pertinence de l’ETFP de l’enseignement supérieure dans les secteurs prioritaires.
Composante 3 : Coordination, suivi et évaluation du projet.
Principales activités du MEPSP
Au MEPSP, il sera élaboré un cadre stratégique de l’enseignement secondaire ; moderniser les programmes secondaires de mathématique et de sciences en commençant par l’enseignement général et suivi des options scientifiques, ensuite former l’enseignement et produire des guides pédagogiques et manuels pour les enseignants, et enfin établir de nouvelles normes pour les laboratoires et rénover les laboratoires de sciences de 36 établissements cibles par le projet.
Quelques conséquences liées à la reforme
– Une nouvelle appellation de l’Enseignement Général : ‘Cycle Terminal de l’Education de Base ’ qui regroupe la 7e et 8e année du continuum de l’Education de base en accord avec la nouvelle Loi – Cadre de l’Enseignement National.
– Une nouvelle définition des profils d’entrée et de sortie du Cycle terminal de l’Education de base.
– Une nouvelle organisation des disciplines en domaines d’apprentissage en accord avec les standards internationaux
– Une adaptation du régime pédagogique, 40,5 % pour le domaine des sciences et 59,5 % pour les autres domaines.
– L’utilisation des langues nationales et du milieu avec le français dans les aspects liés à la professionnalisation.
– L’extension de la scolarité obligatoire à toute l’Education de base.
– Le report à la fin du cycle terminal de l’Education de base de l’examen national et du certificat de fin d’études de l’éducation de base.
– La transformation des écoles générales en établissement d’enseignement technique et professionnel, objectifs 60% d’écoles techniques.
Principales activités du METP
Au sein du METP, les activités s’articuleront dans les 12 provinces choisies sur la mise en place d’un cadre de politique stratégique cohérent pour l’ETP, la mise à la disposition auprès des partenaires public et privés de la convention de partenariat entre le monde éducatif et celui du travail, l’introduction d’un nouveau modèle de gestion et de fonctionnement dans 18 établissements de l’ETP, un développement d’un cadre national de certification et de qualification ,la modernisation des formations de renforcement des compétences sur les nouvelle approches pédagogiques ainsi que la subvention des 18 plans de développement des établissements de l’ETP retenus.
Principales activités du MESU
Au sein du MESU, il s’agit d’élaborer le cadre normatif du système LMD (licence, Master, Doctorat,) ; consolider et finaliser des contras performance des 11 établissements d’enseignement supérieure et universitaire ; suivre la mise en place de l’ANAQ (Agence Nationale d’Assurance Qualité).
Site internet du Projet PEQPESU
PRRIS
Projet de Réhabilitation et Reconstruction des Infrastructures Scolaires (PRRIS)
CONTEXTE ET OBJECTIFS
Le PRRIS découle de la stratégie sous-sectorielle de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel (EPSP) 2012-2016.
Cette stratégie est opérationnalisée par le Plan Intérimaire de l’Education (PIE 2013-2016).
PRRIS s’aligne sur la politique de constructions des infrastructures scolaires de qualité à moindre coût avec l’implication des communautés locales
LA STRATÉGIE SOUS-SECTORIELLE DE L’EPSP SE DÉCLINE EN TROIS AXES:
- AXE 1. ACCROÎTRE L’ACCÈS, L’ACCESSIBILITÉ, LA RETENTION ET L’EQUITÉ DANS L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE, SECONDAIRE ET PROFESSIONNEL.
- AXE 2. AMÉLIORER LA QUALITÉ ET LA PERTINENCE DES ENSEIGNEMENTS
- AXE 3. AMÉLIORER LA GOUVERNANCE DU SYSTÈME EDUCATIF.
PRRIS participe à l’opérationnalisation des axes 1 et 2 de la stratégie sous-sectorielle de L’EPSP.
Le gouvernement s’est engagé à mettre à la disposition du sous-secteur de l’éducation des fonds pour la mise en œuvre de ce projet.
MODE OPÉRATOIRE
- Identification des sites et des écoles par les communautés locales au regard des critères objectifs élaborés par la Direction des Infrastructures Scolaires (DIS) du Ministère de l’EPS-INC.
- Transmission par le gouvernement provincial de la liste des écoles identifiées.
- Réception et consolidation des listes des écoles identifiées: MINEPS-INC en collaboration avec les notables élus des communautés.
- Sélection des agences locales d’exécution (ALE) par le MINEPS-INC et le Bureau Central du Congo, agence gouvernementale recrutée comme maitre d’ouvrage délégué (MOD). Cette sélection se fait dans le respect des procédures des marchés publics en RDC et selon les critères de compétition, expérience, ancrage dans le milieu d’intervention.
- Contrôle technique des travaux par les ingénieurs à pied d’œuvre (recrutés conformément à la loi sur les marchés publics).
- Supervision des activités au quotidien par le comité technique de supervision (CTS) composé des membres représentant les Ministères du comité de pilotage
ETAT D’AVANCEMENT AU 30 SEPT 2015
POUR L’EXECUTION DES TRAVAUX :
- 39 ALE’S et 5 PME recrutées par le BCECO
- 61 ingénieurs à pied d’œuvre (IPO) recrutés pour le contrôle technique des travaux.
MISE A DISPOSITION DES FONDS
- Ouverture des comptes spéciaux du projet: deux comptes ouverts à l’ECOBANK, à la demande du Ministère des finances.
- Le premier (compte de réception des fonds): approvisionné par le compte du trésor public sur demande du Ministère de l’EPS-INC.
- Le second (compte des opérations): géré par le BCECO. Il est approvisionné par deux représentants désignés par le Ministre de l’EPS-INC et celui des finances, suivant l’appel de fonds du BCECO adressé au Ministère de EPS-INC.
APEP
Appui à l’Enseignement Primaire (APEP)
CONTEXTE DU PROJET
La RDC sort de vingt ans de crise qui ont particulièrement affecté son économie et ses services sociaux. Dans le secteur de l’éducation, les écoles ne doivent leur survie que grâce aux efforts des familles et des communautés. Les structures locales (conseils de gestion, associations de parents) ont survécu aux périodes de troubles et à l’effondrement du financement public. Les administrations centrales et provinciales du secteur avaient pendant plusieurs années du mal à fournir aux écoles l’appui dont elles avaient besoin. Le suivi du secteur qui a été interrompu, a commencé à reprendre progressivement avec l’appui des projets de l’aide internationale.
Depuis quelques années, une nouvelle dynamique est en cours, avec un budget alloué à l’éducation en augmentation continue. En 2010, une stratégie de développement du sous-secteur de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel a été adoptée. Elle vise à atteindre en 10 ans la scolarité primaire universelle en instaurant la gratuité de l’école et en l’accompagnant des investissements nécessaires (infrastructures, équipements, formation, etc.).
DESCRIPTION DU PROJET
APEP 2 est financé à la hauteur de 40.000.000 d’euros par les ressources du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) signé le 10 juillet 2013, entre la RDC et la France pour appuyer la mise en œuvre de 3 composantes essentielles, à savoir :
- La construction scolaire ;
- La formation continue ;
- La mécanisation des enseignants.
LES ACTIONS DU PROJET
Composante “Accès”
Le projet APEP2, inscrit sa composante 1 dans la construction de 114 écoles dans 4 provinces administratives de la RDC, à savoir : Kongo-Central, Kinshasa, Kwango et Kwilu.
Avec une approche communautaire, faisant intervenir les communautés locales dans la construction des écoles, ce projet a requis une formation de celles-ci. D’où, la raison de la formation des briquetiers pour former un noyau des fabricants des briques de terre compressées et stabilisées à moindre coût dont la matière première est la terre argileuse mêlée au ciment. Il recourt au Agences Locales d’Exécutions (ALE) dans le Kongo-Central, le Kwango et le Kwilu. A Kinshasa, le projet recrute à travers des appels d’offres les entreprises pouvant se charger de la construction de ces écoles.
Composante “formation continue des enseignants”
L’objet de cette composante est d’améliorer la qualité des prestations des écoles par l’évaluation et la formation de ses personnels clés. Compte tenu de l’étendue du territoire de la RDC et des contraintes logistiques du pays, cette composante du projet se limite aux provinces de Kinshasa, du Kongo Central, du Kwango et du Kwilu.
Plus de 10.000 enseignants seront formés dans la province éducationnelle du Kongo-Central 2 et 6 centres de ressources éducatives de la Sous-division (CRESD) seront installés.
L’objectif général de la Composante Formation Continue de l’APEP2 est d’améliorer la qualité des prestations des écoles par la formation continue des enseignants dans la province éducationnelle du Kongo-Central 2, il s’agit précisément de :
- Améliorer les pratiques de gestion et de pilotage du dispositif de formation continue au niveau central et dans la province éducationnelle du Kongo-Central ;
- Améliorer les pratiques pédagogiques des enseignants, les pratiques d’encadrement et d’animation pédagogiques des Inspecteurs, des conseillers d’enseignement et des Directeurs d’école ;
- Améliorer les conditions d’accès aux ressources pédagogiques des enseignants et du personnel d’encadrement ;
- Améliorer les conditions matérielles et logistiques des structures de FCE aux niveaux central et déconcentré.
Composante “Mécanisation des enseignants”
En accompagnement du refinancement d’environ 25.000 enseignants au taux de salaire moyen pendant une année, le programme prévoit la mobilisation d’appuis techniques (expertise et équipement) auprès du SECOPE afin de renforcer ses capacités et l’aider à la mise en œuvre des recommandations faites par les études et audits passés, en cours et à venir.
UCAGEPS-INC
Unité Conjointe d’Appui à la Gestion (UCAG)
- CONTEXTE
En 2007, afin de remédier à certaines difficultés de suivi stratégique, technique, administratif et financier, suite à la multiplicité des projets et leur dispersion géographique en RDC, un nouveau modèle organisationnel a été mis en place au sein des ministères techniques en charge des secteurs prioritaires dont l’Education/EPSP. Il s’agit d’une Unité Conjointe d’Appui à la Gestion (UCAG) du programme sectoriel Programme Indicatif de Coopération avec une attention particulière au renforcement des capacités des niveaux central et décentralisé ainsi que de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle.
Ce mode organisationnel est basé sur la coresponsabilité du Programme de Coopération belge en RDC au sein du ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté.
- OBJECTIFS
De façon générale, l’intervention de l’UCAG vise un renforcement des capacités du ministère central et des entités provinciales concernées de façon durable pour la mise en œuvre de son programme sectoriel.
De façon particulière, il s’agit du renforcement des capacités humaines, matérielles et technologiques du ministère de l’EPS-INC (Secrétariat Général et les deux structures retenues au niveau central) ainsi que des ministères provinciaux en charge de l’éducation pour le suivi du Programme Indicatif de Coopération (PIC 2010-2013) en cours.
- ACTIVITES RETENUES
- Mise en place de l’UCAG au sein du Secrétariat Général par l’affectation des ressources humaines et des moyens matériels, par la réhabilitation et l’équipement des locaux, par l’acquisition du matériel de l’UCAG et la formation de ses membres ;
- Renforcement des capacités des équipes des projets par le renforcement des compétences de leurs membres et par l’appui à la gestion de ces projets (assistance, appui d’expertise en gestion administrative et financière, passation des marchés, communication, planification et suivi, etc.) ;
- Renforcement des capacités du ministère au niveau central (secrétariat général ) par l’analyse et le renforcement de la structure organisationnelle des directions choisies, par le renforcement des compétences du personnel-clé des structures identifiées du Secrétariat Général, par l’amélioration des infrastructures et renforcement des capacités matérielles et technologiques et par l’appui à la coordination des interventions du secteur (appui technique et financier au Secrétariat Général) pour ses actions de pilotage, coordination et concertation ;
- Renforcement des capacités des structures déconcentrées du Ministère de l’EPS-INC par la formation du personnel-clé de ces structures, par l’amélioration des infrastructures et par l’appui en capacités matérielles et technologiques ;
- Amélioration des capacités, fonctionnement et accessibilité de la communication pour le développement ;
- Appui à la promotion des thèmes transversaux, spécialement l’environnement et le développement durable.
- RESULTATS ATTENDUS
- L’UCAG est mise en place au sein du Secrétariat Général et est opérationnelle ;
- Les capacités des équipes des projets sont renforcées en vue d’une gestion optimisée des programmes et des projets avec le transfert de compétences aux structures déconcentrées ;
- Les capacités du ministère au niveau central sont renforcées dans différents domaines liés à la coordination sectorielle, la gestion opérationnelle et financière des programmes et projets de développement ;
- Les capacités des structures déconcentrées du ministère sont renforcées dans ces mêmes domaines ;
- Les capacités, le fonctionnement et l’accessibilité de la plate-forme de communication sont améliorés.
Adresse : Avenue des Ambassadeurs n° 3, Kinshasa, Gombe
Contact : Secrétariat du Projet
Téléphone : +243970009282

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Horaire:
* Lundi – Vendredi : 08h30 – 18h00
* Samedi : 08h00 – 13h00