Le gouverneur ad interim du Kasaï Oriental, Augustin Kayembe, a procédé, ce mercredi 9 juillet 2025, au lancement officiel du Projet d’amélioration de la qualité de l’enseignement primaire (PEQIP). La cérémonie a eu lieu dans la salle Professeur Tshiam à Mbuji-Mayi.
Dans son allocution, le gouverneur ai a souligné que ce projet vise à améliorer de manière tangible la qualité de l’enseignement dans les écoles primaires publiques.
« L’avenir de nos enfants ne se construira pas dans les discours, mais dans l’action collective », a-t-il martelé.
Représentant le Secrétaire général ai à l’Éducation nationale et nouvelle citoyenneté, le directeur de la Direction nationale de construction, d’entretien, de réhabilitation et de gestion des infrastructures scolaires (DINAC) M. Élois Kumbo, a mis l’accent sur la nécessité de mettre fin à une école à plusieurs vitesses.
« Le PEQIP est un projet concret pour corriger les inégalités, outiller les enseignants et offrir aux élèves un cadre d’apprentissage digne », a-t-il affirmé.
Un engagement provincial assumé
Conscient des défis logistiques et humains liés à la mise en œuvre du PEQIP, le gouvernement provincial s’est dit prêt à jouer pleinement son rôle.
« Nous serons disponibles, rigoureux et mobilisés pour garantir le succès du PEQIP dans notre province », a conclu le gouverneur Augustin Kayembe.
Des chiffres qui parlent
Les actions prévues reflètent l’ambition du Projet d’amélioration de la qualité de l’enseignement primaire (PEQIP) : 420 nouvelles salles de classe à construire pour accueillir plus de 21 000 élèves ; des infrastructures WASH (latrines et lave-mains séparés filles/garçons) à mettre en place au profit de plus de 85 000 enfants ; près de 5,3 millions de manuels scolaires (français, mathématiques, sciences) à distribuer gratuitement aux élèves de 5e et 6e années dans toutes les écoles primaires publiques du pays ; plus de 37 000 enseignants et 14 300 directeurs d’écoles à former.
Au-delà de ces chiffres, cette phase opérationnelle se distingue par sa démarche participative. Du 9 au 13 juillet, des ateliers thématiques réunissent les équipes centrales et provinciales pour adapter les grandes lignes du projet aux réalités locales.
« Ce lancement permet de renforcer la coordination entre les niveaux central et provincial, et surtout d’impliquer les véritables acteurs de terrain », explique Mme Wali Belade, coordonnatrice du PEQIP.
Financé à hauteur de 69 millions de dollars par le Partenariat mondial pour l’éducation (GPE), avec l’appui technique de la Banque mondiale, ce projet de quatre ans (2024–2028) vise à rendre l’école primaire publique plus équitable, inclusive et de qualité.
Le PEQIP est mis en œuvre dans 5 provinces administratives à savoir : Ituri, Kasaï, Kasaï oriental, Kasaï Central et Sud kivu avec pour objectif l’amélioration de la qualité de l’enseignement primaire par des actions concrètes et durables.
Ouriel Mangitukwa




