« Agir dès à présent pour inverser la tendance et retrouver plus des filles dans les filières techniques ». C’est le plaidoyer de Madame le Directeur chef de service du Service National d’Identification des Elèves, SERNIE, Mathilde Inzun On’sak-atom pour briser la désertion des filles dans les moi techniques.
Lors d’une matinée d’échanges organisée par son service sur les droits des femmes, mardi 12 mars 2024, en marge de la Journée Internationale des Droits des Femmes célébrée le 8 mars, Mathilde Inzun On’sak-atom a rappelé que la croyance selon laquelle la technique et les filles sont incompatibles est un préjugé largement dépassé.
Elle estime que les filles devraient de plus en plus être dirigées vers les filières techniques avec des bourses et des frais à moitié payés pour contribuer au combat de la femme pour la parité. Un plaidoyer sera remis aux autorités politiques.
« Les plaidoyers que nous avons fait s’adresseront aux autorités politiques et celles du ministère. Nous demandons que la parité soit effective, que les filles soient orientées vers les filières techniques, que les bourses leurs soient octroyées, et qu’elles aient ce privilège de payer la moitié des tous les frais exigés. Les filles désertent les filières scientifiques : agissons ! » a-t-elle plaidé.
Seul le travail peut libérer la femme.
Mathilde Inzun On’sak-atom n’a manqué de conscientiser les femmes de son service, en brandissant les circonstances qui ont concouru pour sa promotion en garde. Elle a été promue à cause du travail acharné qu’elle s’était imposé.
« Je suis content que les femmes du Sernie soient engagées. Dans mon service, il y a très peu de femmes aux différents poste de commandent. J’ai appelé ces dernières à la conscience du travail » a-t-elle dit.
Après plus de cent ans de lutte, les inégalités demeurent encore !
Bien avant, l’avocate et assistante juridique chargée des contentieux à la Mutuelle de Santé des Enseignants de la République démocratique du Congo, MESP, Marie – Ocktavia Kumisa Luete s’était entretenue avec les agents masculin et féminin de ce service notamment sur la genèse de la journée internationale des droits des femmes et les questions des droits des femmes. Cette journée, a-t-elle remémoré, remonte aux luttes ouvrières et aux manifestations de femmes au tournant du XXe siècle en Amérique du Nord et au Royaume-Uni. La femme, a-t-elle dit, a notamment droit de vivre libre de toute violence et discrimination, le droit au meilleur état de santé physique et mentale susceptible d’être atteint, le droit à l’éducation, le droit à la propriété, le droit de voter et le droit à un salaire égal.
« Mais, partout dans le monde, de nombreuses femmes et filles sont toujours victimes de discrimination sur la base du sexe et du genre. Les inégalités de genre sous-tendent de nombreux problèmes qui touchent de manière disproportionnée les femmes et les filles, comme les violences domestiques et sexuelles, les rémunérations plus faibles, le manque d’accès à l’éducation et les soins de santé insuffisants. Depuis de nombreuses années, les mouvements de défense des droits des femmes luttent avec acharnement contre les inégalités, en faisant campagne pour que les lois changent ou en descendant dans la rue pour réclamer le respect de ces droits » a-t-elle insisté.
Investir en faveur des femmes est un impératif pour les droits humains et la clé de voûte d’une société inclusive. Les progrès en faveur des femmes profitent à tous. En cela, le ministère de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique soutient et encourage les élèves filles à embrasser les options techniques.
Dan de Dieu Kayanda & Nodriche Kasai



