Le PAAF renforce l’éthique et la bonne gouvernance pour transformer l’éducation au Kasaï Central

Le Projet d’Apprentissage et d’Autonomisation des Filles (PAAF) a organisé un atelier de mise à niveau pour les formateurs provinciaux les 24 et 25 mai 2025. L’événement, tenu à Luiza dans la province éducationnelle du Kasaï Central 2, visait à ancrer une culture d’éthique, de responsabilité et de transparence au sein du secteur éducatif, tout en renforçant les capacités du personnel de l’Education sur le mécanisme de gestion des plaintes.

L’atelier a réuni un large éventail d’acteurs. Le premier jour, le 24 mai, a été dédié aux membres du comité provincial. Le lendemain, des cadres et agents des bureaux provinciaux sélectionnés, incluant des représentants de la société civile, des promoteurs d’écoles privées, des syndicalistes, ainsi que des gestionnaires provinciaux et sous-provinciaux des écoles conventionnées, ont pris part aux discussions. Un engagement pour la gratuité et la redevabilité.

Trésor Kapend, directeur provincial du Kasaï Central 2, a ouvert l’atelier en saluant l’engagement de la ministre d’État, ministre de l’EDU-N.C., en faveur de la pérennisation de la gratuité de l’enseignement primaire public. Il a insisté sur l’importance de cette rencontre pour promouvoir une gestion plus intègre et transparente des affaires publiques, particulièrement dans le domaine de l’éducation.

« La tenue de cette rencontre s’inscrit dans la volonté commune de promouvoir une culture d’éthique, de responsabilité et de transparence dans la gestion des affaires publiques, en particulier, dans le domaine sensible de l’éducation, » a-t-il déclaré, soulignant la pertinence de l’initiative.

Des violences basées sur le genre à la gestion des plaintes : un mécanisme renforcé

Arthur Mbuyi, spécialiste en planification, suivi et évaluation au PAAF, a précisé les objectifs de l’atelier, notamment la mise à niveau sur les aspects liés à la violence basée sur le genre (VBG). Il a rappelé que le projet Perse avait déjà jeté les bases en mettant en place des équipes de gestion des plaintes dans les écoles primaires. Le PAAF, qui se concentre sur le volet secondaire, vise à étendre ces initiatives et à introduire des innovations au mécanisme existant.

« Il était question d’expliquer aux participants le nouveau projet qui vient prendre en charge le volet secondaire, c’est-à-dire le PAAF, quels sont ses objectifs, mais également quelles sont les innovations qui sont apportées au mécanisme de gestion des plaintes qui existe déjà au niveau du primaire afin que cela soit disséminé au niveau des écoles secondaires de la province du Kasaï Central, » a expliqué A. Mbuyi.

En outre, il a précisé que cette mission, débutée au Kasaï Central 2, se poursuivrait au Kasaï Central 1 avec les mêmes thématiques.

Christelle Nsambu, Cheffe de division Allô École à la Direction de Gestion de Communication (DGC), a complété les interventions en abordant en détail le code 22, le mécanisme de gestion des plaintes, la conduite de l’agent public de l’État et l’acte d’engagement au code 22.

Les participants, visiblement satisfaits des informations reçues, ont exprimé leur ferme intention de diffuser ces connaissances dans leurs milieux respectifs. Une démarche qui devrait contribuer significativement à une meilleure gestion des affaires éducatives et à une culture de redevabilité accrue au sein de la province du Kasaï Central.

Par Shomba Marie, Mboma Glodi & Malenga Dorcial

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