Sans fausse modestie, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a réaffirmé ce mardi 14 novembre 2023, que la Gratuité de l’enseignement primaire public est un grand succès.
Le Chef de l’Etat qui emboîte le pas à la Banque mondiale qui l’affirmait des semaines plus tôt, a étayé son affirmation par des chiffres en terme d’écoles construites et réhabilitées qui se comptent par milliers.
Il a aussi et surtout évoqué des chiffres concernant la mécanisation et ou recrutement du personnel enseignant et des bureaux gestionnaires du ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et technique ( EPST).
” La mise en œuvre de la gratuité estincontestablement un grand succès. ( Elle a permis à) l’État Congolais de prendre en charge tous les frais de scolarité sous toutes leurs formes, jadis mis à la charge des parents y compris les frais de participation à l’Examen national de fin d’études primaires (ENAFEP) et le salaire moyen de enseignant est passé de 159.667 FC à 408.689 FC”, a-t-il affirmé.
Et d’ajouter, ” il convient de relever d’abord la prise en charge à ce jour par le Trésor public et cela avec les efforts propres du Gouvernement, de 79 145 enseignants nouvelles unités aussi bien du niveau maternel , primaire que secondaire sans oublier les personnels des bureaux gestionnaires”.
Il a aussi épinglé des vagues successives de prise en charge des professionnels de la craie blanche déclenchée depuis la mise en œuvre de la gratuité. Ces vagues ont porté à 68% le taux d’accroissement des effectifs des agents payés du sous-secteur de l’EPST.
” Ainsi, les effectifs des enseignants payés sont passés de 410.254 à 689.399. En suite, la révision à la hausse de salaire de base de tous les enseignants, l’octroi des indemnités de transports et de logements des enseignants des chef-lieux, l’octroi des primes de brousse à ceux des territoires ainsi que le paiement de la prime de la gratuité aux enseignants du primaire”, dit-il.
Signalons que le Président de la République a tenu ces propos à l’occasion de sa dernière adresse sur l’état de la nation, pour ce premier quinquennat. C’était devant les deux chambres du parlement réunies en Congrès.
Willy Kambulu



