“L’épreuve orale d’anglais sera introduite à partir de la session de l’Examen d’État 2026”, a déclaré l’Inspecteur Général de l’Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté (EDU-NC), Hubert Kimbonza, lors d’une séance de travail qu’il a tenue ce week-end au Lycée Maman Diankeba.

Face aux Inspecteurs Principaux Provinciaux (IPP) de Kinshasa et leurs adjoints, ainsi qu’aux inspecteurs et professeurs d’anglais, et un échantillon représentatif d’élèves, l’Inspecteur Général chef de corps a souligné que le ministère a ressuscité cette habitude vieille de plus de 50 ans, sur instruction formelle de la ministre d’État Raïssa Malu qui se conforme à la Loi-cadre de l’enseignement national, pour permettre aux apprenants de commencer à se familiariser avec l’anglais parlé en classe, avant de se confronter aux épreuves hors session, où ils passeront l’oral d’anglais, comme cela a toujours été le cas avec le français.
Pour une mise en œuvre efficace de cette innovation pédagogique, Hubert Kimbonza a demandé aux professeurs d’anglais de revoir leur méthode d’enseignement dès ce lundi, en mettant un accent particulier sur l’anglais parlé. Il a, par conséquent, rappelé la responsabilité des inspecteurs d’anglais, afin de s’assurer que les enseignants abandonnent la pédagogie PPO, ou pédagogie par objectifs, centrée sur des buts d’apprentissage, pour adopter la pédagogie APC, ou Approche par Compétences, une méthode d’enseignement axée sur le développement de compétences concrètes plutôt que sur l’accumulation de connaissances théoriques.
”Le cours d’anglais, qui sera dispensé dans chaque option, doit correspondre à ce que les élèves réaliseront dans leur vie professionnelle future. Nous allons réviser le programme, repenser l’enseignement afin que tout ce que nous entreprendrons soit désormais contextualisé et que nos enfants soient préparés à être utiles dans leur carrière professionnelle“, a déclaré l’Inspecteur Général de l’EDU-NC.

Hubert Kimbonza a annoncé qu’en 2030, la première dissertation en anglais sera organisée et que le ministère de l’Éducation nationale et de la Nouvelle Citoyenneté met tout en œuvre pour que les élèves qui terminent leurs études secondaires soient capables de parler correctement l’anglais et le français sans avoir recours aux centres de formation en langues.
Christian BELLA



