Le vice-ministre de l’Éducation nationale et Nouvelle citoyenneté, Jean-Pierre Kezamudru, a révélé qu’après un contrôle physique instauré par la DINACOPE pour remédier aux irrégularités détectées dans le fichier de paie des enseignants à Kinshasa, 584 enseignants ont été identifiés comme éligibles à une suspension de leur salaire pour divers motifs.
Ces suspensions entraînent une économie significative, représentant un montant de plus de 310 millions de Francs congolais.
Le vice-ministre Jean-Pierre Kezamudru a présenté cette situation du sous-secteur de l’enseignement à Kinshasa lors de la vingt-quatrième réunion du conseil des ministres, présidée par le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi, le vendredi 29 novembre 2024, depuis Tanganyika.
L’autorité ministérielle a indiqué que cette enveloppe sera intégralement réaffectée au paiement des enseignants non rémunérés dans les écoles de Kinshasa.
Le vice-ministre Kezamudru a souligné la poursuite de cette initiative pour assurer une rémunération juste et équitable des enseignants.
« En clarifiant la situation des agents concernés, l’objectif est d’améliorer la transparence et l’efficacité du système de paie. Le contrôle des dossiers permettra également d’identifier les cas de fraude, en s’assurant que seuls les enseignants réellement en fonction reçoivent leur salaire», a-t-il rassuré.
En plus de cette mesure, Jean-Pierre Kezamudru a présenté d’autres actions prioritaires visant à assurer le bon fonctionnement de la DINACOPE.
Il est important de noter que le vice-ministre a également fourni au gouvernement un tableau détaillé du personnel non payé dans les différentes provinces, soulignant ainsi l’engagement du ministère à garantir l’équité et la transparence dans la gestion des salaires des enseignants. Ces actions visent non seulement à corriger les anomalies, mais aussi à restaurer la confiance des enseignants et à assurer un environnement éducatif stable.
Célestin Zeula