La Direction des Activités Sportives et Parascolaires (DASP) a organisé les 24 et 25 juin 2025 une formation sur l’importance du module des cours d’éducation physique et sportive (MCEPS).
Au total, 50 cadres et agents de cette direction ont été outillés sur ce dispositif, qui s’impose comme un moyen efficace permettant à chaque enseignant, y compris le maître des disciplines sportives, d’amener les élèves à la maîtrise des règles des jeux susceptibles de faciliter la pratique sportive.
Prenant la parole au nom du directeur chef de service de la Direction, Jeannot Baswa Kundowa, chef de division sport scolaire, a mis l’accent sur la nécessité de ce module, qui constitue un noyau pour chaque enseignant de l’EPS (Éducation physique et sportive), pour la bonne formation des élèves, et permettra de relever le défi du faible enseignement, de l’organisation, et de la promotion des jeux culturels, artistiques et sportifs qui freinent l’épanouissement de l’apprenant et bloquent le développement personnel de l’enfant, qui est un trésor.
Pour sa part, M. Manianga, chef de bureau de la promotion et de la formation sportive, l’un des animateurs de cet atelier, a souligné l’importance de cet outil dans les établissements scolaires.
« Aujourd’hui, les activités culturelles et sportives ne sont plus de simples activités de divertissement, mais elles occupent une place de choix dans le développement des nations grâce à leurs fonctions éducatives, culturelles, économiques, politiques et sociales. De ce fait, elles sont un vecteur incontournable de la socialisation civique et morale, de la cristallisation de la conscience, de l’unité nationale et du développement socio-économique », a-t-il déclaré.
De son côté, Trésor Nzuzi Mpiosi, chef de bureau des législations sportives au sein de la Direction, a insisté sur la notion du genre en EPS.
« L’éducation physique est un droit pour tout enfant, fille ou garçon, car les activités physiques contribuent grandement au développement physique, mental et de la santé en général chez l’enfant », a-t-il expliqué.
Il est aussi revenu sur le rôle des parents dans la compréhension de l’importance de l’EPS. Il les a appelés à changer leur regard sur la pratique du sport pour l’enfant, et à l’y encourager.
Du côté des participants, la satisfaction était totale.
« Actuellement, nous pensons qu’à travers ce module, nous allons redynamiser le cours d’EPS au niveau national de la RDC en le rendant autonome et indépendant comme toute autre discipline », a indiqué Shabani Hugue.
« Ce module nous a appris l’importance de l’EPS à l’école, jadis négligée et appliquée uniquement de manière pratique », a renchéri pour sa part Lululuabo Marceline.
Mavinga Mawete a conclu en lançant un appel aux autorités de l’Éducation nationale et de la nouvelle citoyenneté à pérenniser cette initiative.
Notons que ce module contient trois grandes parties : la première consacrée à la théorie, la deuxième à la pratique des activités sportives, et la troisième au transdisciplinaire en lien avec le livret personnel de compétences.
Marie-France Pala
