Six conseils du pyscho pédagogue Odon pour se remettre d’un échec comme celui à l’Examen d’État 

Chaque publication d’Examen d’État s’accompagne de son lot de réjouissances pour ceux qui ont remporté la palme d’or et malheureusement de sa vallée des larmes de désolation de ceux qui ont échoué.

Face aux questionnements et abandon à la fatalité résultant de l’échec, le  directeur Odon, psycho pédagogue spécialiste de l’orientation scolaire du ministère de l’EPST nous livre six recettes pour rebondir et embrasser la vie du bon côté.

Accepter l’échec

Le premier secret de cet expert est d’assumer son échec et d’éviter de rejeter la responsabilité aux autres.

«  la première chose que je peux dire c’est d’accepter l’échec. Accepte les choses telles quelles et ne rejette la faute à personne ».

Tout en reconnaissant que ce n’est pas chose aisée, M. odon nuance quand même que ce n’est pas la fin du monde.

Ne pas abandonner les études

C’est un réflexe classique que celui d’abandonner ses études après l’échec.

Pourtant cet expert dissuade les jeunes d’y penser.

« N’y pensez même pas. C’est de la pure folie » a-t-il martelé.

Cela ne changera rien. Les élèves doivent au contraire penser que le diplôme est important et que même si ça n’a pas marché cette fois, la fois prochaine sera la bonne.

Pour convaincre les jeunes, ce pédagogue a rapporté l’expérience de sa famille.

« Ma grande sœur avait échoué 3 fois à l’ Examen d’État. Elle n’avait jamais abandonné. Mon grand frère  était le seul à échouer dans sa promotion et l’année suivante, il avait obtenu son diplôme ».

De même que vous avez échoué cette année, l’année prochaine vous réussirez, a-t-il encouragé.

Eviter l’isolement

Le directeur Odon a dissuadé des jeunes de s’isoler à cause des conséquences dangereuses qu’entraine cette attitude.

 « Éviter d’être seul ou enfermé en chambre ».

Cela vous poussera à penser au suicide, à prendre des mauvaises décisions et vous détruire psychologiquement.

Au contraire, il encourage les jeunes à se faire entourer, pendant ce moment, de sa famille, de ses amis ou auprès de son amour s’il existe.

 La détente

Il n’est pas mauvais de joindre l’agréable à l’utile. Dans ce moment de trouble il faut se détendre.

« Trouve la chose que tu aimes et détends toi, car la vie continue. Si tu aimes la musique, alors écoute tes belles chansons. Si tu aimes le sport, pratique-le. Si tu aimes la promenade, vas-y mais ne sois pas seul. Si tu aimes lire, fais tes belles lectures »

Prendre le temps de parler avec les parents et tuteurs

L’échec entraine la  douleur et la déception des parents. Au lieu de fuir ses parents, il faut au contraire en parler avec eux.

«  Dis leur que tu es conscient de ce résultat et que tu l’acceptes. Dis leur que tu n’es pas né pour échouer et que cet échec n’est qu’une situation pour te rendre encore plus fort et intelligent. »

Ce qui importe ici c’est d’arriver à convaincre les parents à avoir de nouveau confiance en toi et de t’accompagner dans la nouvelle année a insisté M. odon

Investir

Ce dernier conseil concerne plus ceux dont l’échec est lié au manque des ressources financières.

«  Trouve toi une activité qui pourra te générer de l’argent. Cependant, a nuancé le pédagogue, on ne doit pas se lancer dans les grandes affaires. Mais on doit plutôt investir le peu que l’on a pour garantir le paiement des frais. M. odon a conseillé à ce sujet, plusieurs activités telles que créer une boutique, un salon de coiffure, un restaurant, la vente d’articles en ligne, …”.

La réussite a conclu le pédagogue Odon doit être encadrée par les parents qui doivent encourager leurs enfants  à la culture de l’effort dès le bas âge. L’échec dans la vie, c’est de croire qu’on ne va plus se remettre.

Deleine Diazolakana

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