Le ministère de l’Éducation nationale et Nouvelle Citoyenneté a lancé ce mardi 18 novembre à Kinshasa, le processus d’élaboration du Cadre d’orientation curriculaire. Cet outil vise à refonder le système éducatif congolais sur des bases inclusives, équitables et adaptées aux réalités du pays.
La cérémonie s’est tenue à l’hôtel Sultani, sous la présidence du vice-ministre de l’EDU-NC, Théodore Kazadi. Elle a réuni plusieurs cadres et experts du sous-secteur de l’Éducation.
Selon le vice-ministre, ce cadre, soutenu techniquement et financièrement par l’UNESCO, constituera le socle de conception des programmes d’enseignement à tous les niveaux en République démocratique du Congo.
” Cette réforme du ministère incarne la volonté du gouvernement de doter la RDC d’un curriculum cohérent, inclusif et axé sur les compétences, afin de répondre aux besoins de développement du pays ainsi qu’aux aspirations de la jeunesse. Il est le socle de la conception de notre programme d’enseignement à tous les niveaux de notre sous-secteur de l’Éducation. Il veillera à la pertinence des apprentissages, à la promotion de valeurs citoyennes et à la prise en compte de la diversité linguistique et culturelle de notre nation”, a-t-il déclaré.
De sa part, le représentant résident de l’UNESCO en RDC, Isaias Barreto da Rosa, a souligné que “la réforme s’inscrit dans une dynamique plus profonde, celle de la refondation du système éducatif de la République démocratique du Congo. Le pays s’est résolument engagé dans un processus de modernisation” .
À l’en croire, la mise à jour du cadre d’orientation curriculaire est une nécessité stratégique et une réponse ambitieuse à des défis structurels tels que le développement numérique, le genre, la diversité et l’inclusion.
Pour le secrétaire général ad intérim du ministère de l’Éducation et nouvelle citoyenneté, Monsieur Alexis Yoka, il s’agit d’un outil qui traduit les principes du cadre dans la conception des programmes, la formation des enseignants et les pratiques en classe afin de préparer les élèves à réussir à l’école et à s’intégrer dans la vie sociale, économique et civique.
Il est important de souligner que cette réforme s’inscrit dans le cadre du deuxième axe stratégique du plan quinquennal du ministère de l’Éducation, qui consiste à améliorer la qualité des apprentissages. Elle vise à revoir en profondeur les curricula pour les adapter aux besoins actuels et futurs des élèves, tout en renforçant la formation des enseignants afin qu’ils puissent dispenser un enseignement de qualité, aligné sur les standards internationaux.
Célestin Zeula
