A l’occasion du mois de mars, dédié aux droits de la femme, Madame Idi Byote Marie, Directrice-Chef de service de la Direction de l’administration de l’enseignement technique et professionnel (DAETP), a insisté sur l’orientation des jeunes filles vers les filières techniques et professionnelles.
Dans un entretien accordé à la Direction de gestion de la communication du ministère de l’Éducation nationale et nouvelle citoyenneté (DGC/EDUC-NC) ce mercredi 12 mars 2025, elle a encouragé la formation de la main-d’œuvre technique qualifiée pour le développement et la transformation des ressources naturelles de la République démocratique du Congo.
» Les femmes doivent comprendre que le monde d’aujourd’hui repose sur les compétences et non sur l’apparence physique. La communauté a besoin de personnes ayant une formation solide pour produire des résultats concrets et devenir autonomes sur le plan financier », a-t-elle expliqué.
Ainsi, lance-t-elle, un appel à tous les parents d’orienter leurs filles vers l’enseignement technique et professionnel pour leur autonomisation.
« Le monde évolue avec les nouvelles technologies, et aujourd’hui, il est plus avantageux d’avoir des techniciens que des généralistes. Notre pays est mondialement connu pour son potentiel richesse géologique. Nous avons besoin de techniciens femmes pour transformer nos ressources, développer l’économie nationale et construire les infrastructures », a-t-elle ajouté Idi Byote Marie.
Introduction de l’enseignement technique dès le niveau maternel
Madame Idi Byote a, dans ce même ordre d’idées, plaidé pour l’introduction de l’enseignement technique et professionnel dès le niveau maternel.
Selon elle, il est essentiel d’initier les jeunes élèves, filles comme garçons, aux métiers techniques dès leur plus jeune âge.
« L’avenir c’est deux mains. Quand on met ensemble nos deux mains, avec la technique, on pourra produire, résoudre n’importe quelle situation. Dès le bas âge, les élèves doivent être préparés à devenir des acteurs du développement, en particulier les filles », a-t-elle déclaré.
51% des agents féminins à la DAETP
Pour montrer l’exemple, la DAETP s’est réjouie aujourd’hui de la forte représentation féminine au sein de son administration, avec un pourcentage de 51 % de femmes parmi ses agents.
Ce score montre la résilience et l’engagement, selon Madame Idi Byote.
Willy Kambulu et Marie-France Pala